Nick Blinko

Exposition du 21 au 25 septembre


Entre illustrations et toiles complexes nécessitant du dur labeur, le chanteur solitaire Nick Blinko de Rudimentary Peni aime dessiner des squelettes. Il en a dessiné des centaines dans la dernière décennie, sur des serviettes, carte postales et bouts de papier. Il partage avec nous 30 dessins à l’encre sélectionnés, la première fois que ses œuvres sont exposées au Canada.


Nick Blinko 'Your Lot' (1998) ink on paper 4.25 x 5.75 ins, Courtesy of Henry Boxer Gallery

“Dans le cas de l’artiste anglais Nick Blinko (né 1961), qui a été hospitalisé par le passé, le besoin de créer des images est plus fort que le désir d’une « stabilité » psychique amenée par des drogues thérapeutiques qui affectent son habileté de travailler de façon adverse. Ses images sont construites d’éléments détaillés microscopiquement, parfois consistant littéralement de centaines de figures et visages liées, qu’il dessine sans l’aide de loupes, et qui contiennent une iconographie qui le place au niveau de Bosch, Bruegel et Goya. Ces images ont été produites dans des périodes où il ne prenait aucun médicament, et n’offrent aucun répit du tourment psychique et délusion dont il souffre. Afin de créer de l’art, Blinko risque une exposition psychologique totale.” (Colin Rhodes, Outsider Art: Spontaneous Alternatives)


Nick Blinko Nick Blinko

Déclaration d’artiste:


Tous ces squelettes sont immobiles. Par contre ils peuvent sembler être en mouvement. Tout comme des squelettes de dessins anatomiques en vie mais avec des intentions différentes. Des os noirs avec des pierres précieuses, faits du ciel de nuit. La construction d’humains, égaré. Le mouvement démontre des individus opprimés, tandis que pour d’autres des danses folles et attentats de fuites maniques de leur incarnation-même les attend. Mais surtout rarement contraignantes contre l’environnement blanc emprisonnant ni aucun intru entre, les crânes d’os et les organes sont privés d’accessoires. Empilés dans un cahier, ils étaient comme dans un cimetière, les uns par dessus les autres. Maintenant ils ont plus de liberté, errants dans les murs. En masse l’armé de squelettes n’est pas en unisson. Chacun est embarré dans son enfer individuel privé. Par contre ils ne connaissent pas leur apparence unifiée, même leur objectif, présentés en tant qu’équipe. Ou est-ce seulement qu’une odyssée d’une seule entité qui varie de forme dans ses propres limitations?



Détails sur le site de Poop Montréal