La rose de fer
Jean Rollin, France, 1973, 77 min



Ce film est une illustration du thème de l’enfermement. Rollin s’est inspiré à la fois d’un poème de Tristan Corbière et de l’univers baudelairien.


Lors d’un mariage, deux jeunes gens sont attirés par leur regards, lui, poète rencontre la jeune fille de ses rêves. Elle est belle et innocente. Lui est un jeune poète à l’esprit de Bohême. Il récite un poème et ils se retrouvent ensuite dans le jardin d’une grande maison où a lieu ce mariage. Les amoureux se donnent rendez-vous un dimanche matin pour faire du vélo dans une gare de marchandises et finissent leur randonnée dans un cimetière où le jeune homme y tire son inspiration dans le silence. Entre deux poèmes ils courent à travers les tombes. Ils s’embrassent et finissent par descendre à l’intérieur d’une tombe où ils vivent pleinement leurs passions. La nuit les surprend en sortant du caveau. Les malheureux n’arrivent plus à trouver la sortie. Ils sont fascinés par ce lieu de mort mais deviennent peu à peu déments, pensant qu’ils ne trouveront jamais la sortie et que cette nuit sera éternelle. Dans leur folie ils profanent un ossuaire et jouent avec un crâne. La femme se découvrant une âme de poète en arrivera à la conclusion que les morts du cimetière sont les seuls à être vraiment libres.


La rose de fer (1977) de JEAN ROLLIN

La rose de fer (1977) de JEAN ROLLIN

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