‘Dans le but de préserver la ligne d’horizon, un règlement municipal interdit à tout édifice, à une l’exception de l’Oratoire Saint-Joseph, d’atteindre une élévation dépassant celle du Mont-Royal, ou 233 mètres au-dessus du niveau de la mer’


METAL MACHINE CINEMA : PERFORMANCES DE PROJECTIONS

ISTVAN KANTOR
KARL LEMIEUX & HYENA HIVE
THOMAS BÉGIN
STEVE BATES
J-CLAUDE BIESCHKE
AMY SCHWARTZ


‘Discipline de lumières, sons et lévitations le temps d’une nuit au sommet du Mont Royal. Le point de rencontre loge dans la recherche et l’exploration à débaliser l’appareillage de projection. Niché dans la demeure d’un mouvement concentrique émis d’un pôle monolithique au red light des pèlerins. Un cinéma des premiers temps où Méliès épileptique et chirurgien Doyen mystique happe le corps mécanique, liturgie balistique de la lumière.


Le rayon en révulsions et excavations lumineuses, l’amorce et ses histoires déclinées en genèse et extinction cinétique. Cinéma live en dosages narcotifiés d’éclipses cinétiques des désirs séculaires. Lumière goethienne d’un cinéma sans spectacle des corps inclinés sous les feux des mirrorballs explosées par les exégètes de la lame abrasive et les anachorètes du court-circuitage.


Blitzkrieg apache d’un cinéma élargi délesté de l’arène imagier pour rétines stroboscopiques. À travers la mince couche de glace spéculaire, émaille d’une cinématographie pré-platonicienne phares et flambeaux d’un cheminement d’à-coups incendiaires dans la nuit intérieure. Pèlerinage vers l’aube où les pointes lumineuses des obus cheminent en silence.’ – Pierre-Luc Vaillancourt



SAMEDI 7 JANVIER 2012
CHALET AU SOMMET DU MONT ROYAL
MONTRÉAL, QUÉBEC, CANADA
PERFORMANCES À 21H
10$ À L’ENTRÉE


informations sur le site de L’institut des cinémas exploratoires



‘Dans la ville, les rues sont bien tracées. Et vous roulez à droite, et vous avez des deux aux carrefours, etc. Il y a des règles. Quand vous quittez la ville, il y a encore des routes, mais pas de feux. Et quand vous allez plus loin, il n’y a plus de routes, plus de lumières, plus de règles, rien pour vous guider. Il n’y a plus que les bois. Et quand vous revenez en ville, vous pouvez avoir le sentiment que les règles sont fausses, qu’il ne devrait pas y avoir de règles. Ça revient à peu près à ça. Si vous avez une lumière, je vous dirai : “Suivez-là.” Il est possible qu’elle soit bonne.’ – Ludwig Wittgenstein