Former Catholic bishop Raymond Lahey pleads guilty to child pornography charges

OTTAWA — Former Catholic bishop Raymond Lahey has pleaded guilty in an Ottawa courtroom to importing child pornography.


Raymond Lahey, 70, was picked up at the Ottawa airport on Sept. 15, 2009 when border security agents said they found three images on his laptop computer of boys engaged in various sexual acts.


Documents supporting a search warrant indicated Lahey was referred for a secondary inspection because he had visited Indonesia, Malaysia, Thailand, Spain and Germany since 2005. Those countries are notorious sources of the illicit material.


The officer also noticed that Lahey was evasive with his answers, avoided eye contact and changed his tone of voice during specific questions, according to the document.


Lahey told the officers the laptop belonged to him and that “he was attracted to males aged 20 to 21,” the document alleged.


A forensic examination of Lahey’s hard drive revealed at least five photos depicting mostly-nude boys between the ages of eight and 12 in various poses and engaged in sexual acts. One of the boys had a dark complexion, the other was blond.


Three months before he was charged, Lahey oversaw a historic apology and $15-million financial settlement for victims of sexual abuse committed by a priest in his diocese in Antigonish, N.S. Lahey is scheduled for a three-day trial.


Earlier court time set aside by Lahey’s lawyer Michael Edelson to argue that Lahey’s Charter rights had been violated was cancelled.


Edelson indicated at the time that if he had any charter arguments, they would be made during the trial.
In addition to the criminal charges, Lahey is also accused in a civil lawsuit of sexual abuse.


In a statement of claim filed in the Supreme Court of Newfoundland and Labrador, Todd Boland alleged former Bishop Raymond Lahey fondled him over his clothes, and that the abuse happened on numerous occasions over several years.


The abuse is alleged to have happened in the mid-1980s when Boland was a resident at the infamous Mount Cashel orphanage.



Andrew Seymour
National Post

Les élections fédérales – La religion détient-elle la balance du pouvoir ?

Avant même que l’on connaisse les résultats des élections ce soir (l’article a été publié le 2 mai 2011), le Nouveau Parti démocratique aura réussi une percée historique. Non seulement le NPD a-t-il secoué l’échiquier politique au Québec et au Canada, mais il s’est aussi imposé comme force d’espoir dans un pays de moins en moins religieux. Son fondateur, Tommy Douglas, un pasteur baptiste, aura souri dans sa tombe. Comble d’ironie, le glas sonne depuis pour le Parti libéral, sinon pour sa célèbre philosophie: «On ne gagne pas une élection avec des prières.»


Dans la campagne qui s’achève, nul enjeu explicitement religieux n’a pris la vedette. Aucun parti non plus n’a affiché d’affiliation confessionnelle. À peine quelques incidents de nature éthique auront-ils distrait les médias avant que les sondages et leurs surprises n’accaparent l’actualité politique. Pourtant, on «compte» encore les votes religieux, on cultive les minorités où la religion est toujours importante. Sans occuper la place publique comme aux États-Unis, cet électorat détiendrait un pouvoir non négligeable.


Certains commentateurs s’interrogent en voyant des adhérents de certaines confessions tenter de faire passer leurs valeurs dans le discours politique. Plus encore, dit-on, les candidats cultivent des minorités dont les membres voteraient selon les mots d’ordre de leurs leaders. Même là où ces électeurs ne votent pas en bloc, quand une élection se joue entre plusieurs candidats, ces suffrages pourraient décider du résultat.


Dans le Canada d’autrefois, quelques chefs religieux incitaient à voter libéral ou conservateur. Comme on disait alors, «le ciel est bleu et l’enfer est rouge». Les quelques évêques qui s’aventuraient à le faire risquaient de semer la bisbille au sein du clergé. Un bon curé, au contraire, s’abstenait de prendre parti, sa paroisse comptant des partisans de l’un et l’autre camp. Et quand en 1956 des abbés dénoncèrent les moeurs électorales, ce fut après la campagne de Maurice Duplessis, non avant, et encore moins pendant.


Une exception: le candidat communiste. À l’époque, un maire de Trois-Rivières, J.-A. Mongrain, ayant eu l’audace de se porter candidat libéral contre le chef de l’Union nationale, la rumeur courut que cet enseignant défroqué était — dites-le à voix basse — «communiste». Dans Sainte-Marguerite, l’épicier de la paroisse, libéral mais bon catholique, fit venir le vicaire dans le backstore. «Est-ce vrai?», lui demanda-t-il. «On ne le sait pas, répondit le représentant de Dieu, mais il n’y a pas de risque à prendre.»


De nos jours, au Canada, la religion et la politique logent à part. Si un candidat de foi hindoue, par exemple, ou sikhe, ou même juive fait l’objet de suspicion, ce n’est pas pour ses croyances, mais plutôt pour quelque liaison étrangère. Aux États-Unis, où un Barack Obama doit exhiber son extrait de naissance, il n’est pas bon ces temps-ci d’être un candidat de foi musulmane, mais les chefs politiques américains affichent volontiers leur adhésion religieuse. Or, il en va autrement ici, comme le confirme la discrétion des leaders actuels.


L’histoire explique cette attitude. À l’époque où protestants et catholiques étaient souvent hostiles les uns aux autres, les conflits de religion étaient une menace à la cohésion politique du pays, sinon à la paix sociale. Le parti qui aurait courtisé ouvertement les catholiques du Québec risquait de perdre des votes en Ontario, et vice versa. Les leaders devaient donc, pour prendre le pouvoir, surmonter l’embûche confessionnelle. C’est ce qui vaut au Canada actuel de chérir officiellement sa tolérance.


Par contre, le pays ayant été fondé, dirigé et façonné par des Européens de culture chrétienne, il n’est pas mal vu pour les partis et leurs leaders de visiter les communautés d’autres cultures venues d’Asie ou du Moyen-Orient. La reconnaissance qui est ainsi donnée à leur apport à la société et à la vie nationale fait partie de la politique d’accueil envers les immigrants. Certes, longtemps les libéraux surent en tirer des avantages partisans. Que les autres partis en fassent autant de nos jours n’est toutefois pas scandaleux.


Le problème est ailleurs. Les électeurs qui vendaient autrefois leur vote pour un dix dollars ou une caisse de bière attiraient, certes, la pitié. Et les organisateurs d’élection qui pratiquaient ce trafic ne s’en vantaient pas. Aujourd’hui, l’achat des électorats se fait à coup de subventions aux entreprises régionales. Les circonscriptions acquises ou réfractaires sont laissées de côté. On ne gagne ni ne perd d’élection sur la foi de vraies politiques. Et c’est en toute honnêteté que se pratique cette corruption à ciel ouvert.


Paradoxalement, maintes organisations religieuses qui devraient combattre cette corruption n’y voient pas d’injustice. Certaines sont encore à s’infiltrer dans les coulisses du pouvoir dans l’espoir d’y faire prévaloir des privilèges ou des dogmes dont la société actuelle ne veut plus. Curieusement, s’il faut en croire les analyses, les fidèles les plus ardents auraient tendance à appuyer le Parti conservateur, alors que leurs Églises en réprouvent les mesures répressives à l’endroit des délinquants de tous âges.


En même temps, le Parti libéral qui avait, pour rester au pouvoir, emprunté aux conservateurs de telles mesures l’aura finalement fait en vain. Pour se rapprocher à son tour du pouvoir, même le NPD n’a pas craint, dans son programme électoral, d’inventer quelques mesures répressives. La balance du pouvoir tiendrait-elle à une philosophie carcérale? Ou à l’influence d’une ou deux minorités?


En tout cas, à voir le changement massif qui s’annonce aux urnes, il faut croire que les citoyens du pays recherchent une autre voie. Quelles que soient ses croyances, c’est le temps, cette fois, d’aller voter!



Jean-Claude Leclerc enseignant en journalisme à l’Université de Montréal
Le Devoir

The Rite Of Exorcism (1974) by Rev. PATRICK J. BERKERY, Ph.D.

Rev. PATRICK J. BERKERY, Ph.D. ‘The Rite of Exorcism’ (1974) : Discogs | Download


Tracklist

1. Day of Wrath
2. THE STORY (Part I)
3. The Lord’s Prayer
4. THE STORY (Part I)
5. THE STORY (Part II)
6. Ron Aimee Fugue



Notes from the Gatefold :


E_xamples of diabolical possessions abound in the annals of human history. Some are more frightenning than others. All have the common denominator of an erstwhile faith that twisted or turned in an inexplicable bent.
The album you now hold in your hands records one such experience. The case is actual and authentic, revealed in an ancient, dramatic rite, A young girl is taken from her love ones and out of her mind. An earnest priest calls on the powers of his sacrament to rescue her from those who without cause, deal her only searing pain and maniacal anguish.


X_rated, this drama is not. The story is simply and faithfully presented, so as to allow the listener to become a part of genuine, human tradition. The incursions of the devil into the mainstream of evryday living present phenomen of which all concerned believers should become aware. To paraphrase Mark Twain, « Everyone Talks about (the devil), but no one does anything about (him) ».


O_biously, there isn’t much anyone can do about the devil. He is or he isn’t. If we do not believe, his realm and his power defy description.


R_oman catholicism tells us little about the devil, save that he is a fallen angel, the evil one, the antithesis of Emmanuel. Yet no other confessional rite so movingly, so powerfully, and so effectively routs Bellzebub from his contrivances of power and brilliance.


C_ommon sense dictates that the man deal with the forces of evil swiftly and directly. This is waht The Rite Of Exorcism within the churches purports to do. More and more frequently in our own time, the phenomena of the occult make appearances in the stream of men’s conciousness. It behooves the wary and the worried to inform themselves as to options open to them who would replace horror and fear with beauty and strenght.


I_t may well be that someday, men will ridicule the very suggestion of satanic forces. We take no position one way or the other here. All we attemp is to provide a very realistic, authentic and objective presentation of fact unmixed with fantasy. We know it to be thrue that one day in yesteryear, some evil being ravished and nearly obliterate a delicate promise.


S_urely stories of the evil men do live in our day. Diabolic possession seems an almost requesite segue to a civilisation where truth, honesty and simple faith no longer are revenced in so many political, church or familial circles.


M_any have said that to know one’s enemy is to claim the victory. Yet are we to say that all man’s problems and all man’s sorrows are the handiwork of Satan? Hardly. The reality or non-reality of the evil is not our ear’s basic issue. We don’t need another scapegoat to desensitize an already fragmented social conscience. Rather must we accept evil as man’s own creation. The light, the sun, the moon, the air we breathe, goodness, joy and truth…these are God’s creations, and these are his gifts to us. (Rev. Patrick J. Berkery, Ph.D.)