Mon oncle Antoine (1971) de CLAUDE JUTRA

Mon oncle Antoine
Claude Jutra, Canada, 1971, 110 min 20 s

 

‘Le plus grand film canadien de tous les temps’

 

L’atmostmosphère d’une petite ville minière du Québec des années 1940, la veille de Noël. Insouciante pour quelques heures, la population, rassemblée au magasin général, oublie sa pauvreté. Aux aguets, Benoit, un garçon de quinze ans : il découvre le monde des adultes, celui des sensations, de la souffrance et des petites folies, qui, pour un instant, prennent un air de bonheur. Avec Jean Duceppe, Jacques Gagnon, Olivette Thibault, Monique Mercure, Lionel Villeneuve.

 

 

The Century Of Self (2002) by ADAM CURTIS

The Century Of Self 
Adam Curtis, UK, 2002, 240 minutes

 

Part 1 : Happiness Machines
Part 2 : The Engineering of Consent
Part 3 : There is a Policeman Inside All Our Heads: He Must Be Destroyed
Part 4 : Eight People Sipping Wine in Kettering

 

The story of the relationship between Sigmund Freud and his American nephew, Edward Bernays. Bernays invented the public relations profession in the 1920s and was the first person to take Freud’s ideas to manipulate the masses. He showed American corporations how they could make people want things they didn’t need by systematically linking mass-produced goods to their unconscious desires.

Bernays was one of the main architects of the modern techniques of mass-consumer persuasion, using every trick in the book, from celebrity endorsement and outrageous PR stunts, to eroticising the motorcar.

His most notorious coup was breaking the taboo on women smoking by persuading them that cigarettes were a symbol of independence and freedom. But Bernays was convinced that this was more than just a way of selling consumer goods. It was a new political idea of how to control the masses. By satisfying the inner irrational desires that his uncle had identified, people could be made happy and thus docile.

It was the start of the all-consuming self which has come to dominate today’s world.

 

***

 

Comment ça marche / Explique-moi la vie

 

 

Manufacturing Consent – Noam Chomsky and the Media
Mark Achbar & Peter Wintonick, Canada, 1992, 167 min 15 s

 

A Fire in My Belly ‘Original’ (1986-87) by DAVID WOJNAROWICZ

Pour faire suite au billet du 2 décembre :

 

A Fire In My Belly (Film In Progress)
David Wojnarowicz, USA, 1986-87, Super 8mm film, black and white & color, Silent

 

In November 2010, G. Wayne Clough, Secretary of the Smithsonian, removed Wojnarowicz’s short silent film A Fire in My Belly from the exhibit « Hide/Seek: Difference and Desire in American Portraiture » at the National Portrait Gallery after complaints from the Catholic League and Rep. John Boehner. One segment of the film shows ants crawling over a crucifix.

In response, The Andy Warhol Foundation, which had co-sponsored the exhibition, announced that it would not fund future Smithsonian projects, while several institutions, including SFMOMA, scheduled showings of the removed work.

Sol Invictus, Yule, Solstice d’hiver

‘Le 21 décembre MMX, en plus d’être le solstice d’hiver et la pleine lune, il se produira aussi un alignement Terre/Lune/Soleil qui résultera en une éclipse totale ou partielle selon l’endroit où on se trouvera. Une conjonction d’événements assez rare qui ne se produit que tous les 5125 années’



TRAVAUX EN COURS :


Dios Mio! revampé; Transistors ‘Earth Producer Module 440’, Sony TC-350 (Reel-to-Reel), Revox (Reel-to-Reel) & TEAC A-2300 SD (Reel-to-Reel). Merci à Garfield et à Left Hand Pat.


Projection photos sur le clocher de l’église Saint-Jacques (Montréal), février MMXI … Détails à venir. (Pas que je veux vendre le punch mais ça sera jamais aussi fabuleux que le ‘Mapping during 600 years anniversary of the astrological tower clock situated at Old Town Square in center of Prague’)


Québec bannit la religion des garderies subventionnées et des CPE

La religion sera bannie des garderies québécoises à compter du 1er juin 2011, selon ce qu’a appris La Presse Canadienne, jeudi.


En vertu de documents obtenus du ministère de la Famille, Québec s’apprête à interdire toute forme d’enseignement religieux ou de propagande dans les Centres de la petite enfance (CPE) et garderies subventionnées.


En préparation depuis le printemps, la directive sur la place de la religion à la garderie, de même que le guide d’application qui l’accompagne, seront rendus publics vendredi, à Montréal, par la ministre Yolande James.


Environ une centaine de services de garde de différentes confessions – chrétiens, islamiques et juifs, dont certains ultra-orthodoxes et ouvertement dédiés à initier les tout-petits à leurs dogmes et croyances – sont directement visés par l’initiative gouvernementale.


Ils ont donc quelques mois devant eux pour modifier de fond en comble leur programme éducatif.


Les récalcitrants s’exposeront à diverses sanctions, incluant la perte pure et simple de leur subvention, qui couvre la majeure partie des coûts des places à 7 $ par jour.


Les documents précisent de façon explicite et très détaillée ce qui sera désormais permis et interdit, en matière de religion.


«La directive prévoit que les services de garde subventionnés par l’État doivent être exempts d’activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique», peut-on lire dans le guide d’application de six pages qui sera distribué aux responsables de services de garde à travers tout le Québec.


La notion d’«apprentissage religieux» est définie ainsi: «Le fait qu’un enfant soit soumis de façon répétée à des activités visant à lui inculquer la croyance, le dogme ou la pratique d’une religion spécifique».


Rien n’a été laissé au hasard, incluant les activités de bricolage.


En parallèle, le ministère de la Famille a dû s’appliquer à respecter les Chartes des droits, qui professent la liberté religieuse.


En clair, cela donne ceci: une technicienne en garderie soucieuse d’exprimer sa foi pourra, par exemple, durant ses heures de travail, faire une prière, s’adonner aux chants religieux, voire distribuer des bénédictions sans problème. Un lieu de prière pourra aussi être mis à sa disposition.


Par contre, elle ne pourra plus inciter les enfants à faire de même. Elle ne sera pas davantage autorisée à inviter un parent ou un leader religieux à transmettre sa foi. La présence de rabbins, imams, prêtres ou autres ministres du culte ne sera donc plus bien vue à la garderie.


Les responsables de garderies apprendront qu’il ne sera plus toléré qu’on «encourage, supervise, fasse mémoriser ou réciter une prière, un chant religieux ou une bénédiction afin d’amener les enfants à intégrer une croyance liée à une religion spécifique».


Cependant, on ne cherchera pas à proscrire certaines «manifestations» d’inspiration religieuse, qu’on pense à une petite fête d’enfants à l’approche de Noël.


Il n’est pas non plus question de forcer les garderies à décrocher le crucifix ou tout autre objet religieux des murs d’une garderie, en autant qu’il ne serve pas à quelque forme d’activité pédagogique que ce soit.


La directive vise aussi à éviter toute forme de discrimination religieuse: un responsable de garderie ne pourra pas refuser une place à un enfant, sous prétexte que lui ou ses parents ne pratiquent pas la «bonne» religion.


Il reste à savoir si la nouvelle orientation sera respectée et appliquée. À cette fin, le ministère est en train de procéder à l’embauche d’une quarantaine d’inspecteurs, qui s’ajouteront aux 18 déjà en fonction. Ils recevront tous une formation spéciale destinée à les rendre aptes à déceler les manquements à la directive.


Un comité spécial tranchera les cas litigieux.


Certaines garderies appartiennent à des leaders ou organismes religieux ou sont dirigées par eux. Ils pourront les conserver, en autant qu’ils adaptent leur programme éducatif aux nouvelles exigences.


Pour l’heure, après avoir mené au cours des derniers mois une série de consultations auprès des premiers intéressés, Québec ne s’attend pas à ce que sa directive soit défiée ou contestée en cour, a-t-on appris.


Certains ont quand même dit craindre l’arrivée d’une «police religieuse».


La nouvelle directive gouvernementale fait suite à un reportage de La Presse Canadienne, en mars dernier, qui révélait que des leaders islamiques et juifs, certains ultra-orthodoxes, dirigeaient des garderies subventionnées qui servaient à dispenser leurs dogmes aux tout-petits.


Peu après, en avril, le ministre de l’époque, Tony Tomassi, avait dit qu’une directive viendrait mettre un terme à cette pratique.



Jocelyne Richer
La Presse Canadienne