CHICAGO — A defrocked Roman Catholic priest has been charged with trying to hire someone to murder a Texas teenager who accused him of sexual abuse two years ago, officials said.
John Fiala, 52, was arrested by state troopers Thursday after he negotiated a 5,000 dollar hit with an undercover agent, the Texas Department of Public Safety said in a statement.
The investigation began after a neighbor tipped off the sheriff of a nearby county, the San Antonio Express-News reported.
« I received a call from an unnamed informant who was having problems with the way Fiala was acting, » Edwards County Sheriff Don Letsinger told the paper.
The neighbor « had been solicited (to commit the murder) himself, and he didn’t want anything to do with that, » Letsinger said, adding that Fiala allegedly offered the neighbor 5,000 dollars to kill the teen.
« I have to honestly say that I didn’t expect this development, » the sheriff said.
« I really was kind of surprised that he would stick his neck out this far and talk to people he didn’t even know about having someone murdered. »
Letsinger did not immediately return requests for comment.
Fiala was arrested Thursday after he made an arrangement to murder his accuser with an undercover officer at his home, the newspaper reported.
Fiala is being held in a Dallas County jail on one count of solicitation to commit murder and two counts of aggravated sexual assault of a child after a judge set bail at 700,000 dollars, the paper reported on its website.
He was indicted in September on four counts of sexually assaulting the then-16-year-old boy in a rural county west of San Antonio in 2008.
The boy – who said he was raped at gunpoint – filed a lawsuit last spring accusing several branches of the Catholic church of covering up past abuse by Fiala.
Fiala was removed from active ministry in October 2008 after the church was informed of his relationship with the boy by law enforcement.
The boy’s attorney said his client is relieved that Fiala is back in custody.
« Fiala had threatened him with physical violence and threatened to kill him before, and he was very afraid of that, » Tom Rhodes told the Express-News.
« My client wasn’t happy that Fiala was trying to recruit someone to kill him, but he’s happy Fiala is in jail now. »
CITÉ DU VATICAN — Le Vatican prépare une lettre pour les évêques du monde entier contenant des directives contre la pédophilie dans le clergé, a annoncé hier le Saint-Siège après une réunion de cardinaux qui a déjà suscité la vive déception d’une association de victimes. L’ensemble des cardinaux de la planète avaient été conviés par le pape à une «réunion de prière et de réflexion» sur plusieurs thèmes, dont, pour pour la première fois, celui des abus sexuels commis par des religieux.
À l’issue de cette rencontre, le Vatican a indiqué qu’il préparait une «circulaire» aux évêques du monde entier avec des directives pour «un programme coordonné et efficace» contre la pédophilie dans le clergé. En exposant le sujet devant ses pairs, le cardinal William Levada a pris l’exemple du pape pour «l’écoute et l’accueil des victimes» et mis l’accent sur «la collaboration avec les autorités civiles» et «l’attention dans la sélection et la formation des futurs prêtres et religieux».
Au cours des débats, des cardinaux ont suggéré d’«aller voir ce qui se passait» dans les pays du Sud, selon les termes du cardinal français Jean Vingt-Trois, alors que les scandales révélés ces douze derniers mois ont éclaté en Europe et aux États-Unis.
«Malheureusement, nous sommes toujours dans l’attente [de nouvelles mesures] et les enfants sont encore vulnérables», a aussitôt réagi l’Association américaine de victimes SNAP.
«Nous n’avions pas beaucoup d’espoir sur cette rencontre car ces hommes d’église sont les mêmes qui ont ignoré et caché, et continuent d’ignorer et cacher, les crimes horribles contre les enfants», a ajouté l’association, qui espérait toutefois que «la hiérarchie catholique […] «prenne de véritables mesures», comme la remise à la justice de tous les prêtres coupables. Dans la journée, une poignée de victimes avaient protesté devant la presse place Navone à Rome en brandissant leurs photos d’enfance.
Au cours de cette réunion à laquelle participaient quelque 150 cardinaux, parmi lesquels les 24 nouveaux qui ne recevront leur «barrette» (toque) pourpre qu’aujourd’hui, le thème de la liberté religieuse a occupé une large place. Un thème d’une brûlante actualité après le massacre de 44 fidèles et de deux prêtres, commis en pleine messe le 31 octobre dans la cathédrale syriaque catholique de Bagdad par un commando d’Al-Qaïda qui a décrété les chrétiens «cibles légitimes».