Shroud of Turin on display for first time since 2002 restoration

TURIN, ITALY (CNN) – The shroud of Turin, which some Christians believe is Jesus Christ’s burial cloth, went on public display Saturday for the first time since it was restored in 2002.


About two million people – including Pope Benedict XVI – are expected to view the shroud while it’s on view at the Turin Cathedral for the next six weeks.


The shroud, which bears the image of a face that some Christians say is Jesus’, was restored eight years ago to remove a patchwork repair done by 16th-century nuns after the cloth was damaged in a fire.


Many scholars contest the shroud’s authenticity, saying it dates to the Middle Ages, when purported biblical relics – like splinters from Jesus’ cross – surfaced across Europe.


« The shroud owner said it in 1355 … the local bishop said it was a forgery and even the pope of that time said it was a fake, » said Antonio Lombatti, a church historian.


The Catholic Church’s official position regarding the shroud – Christianity’s most famous relic – is that it’s an important tool for faith regardless of its authenticity.


The archbishop of Turin, Cardinal Severino Poletto, tells visitors to view the shroud with their hearts rather than their minds.


« It is a man who’s had this horrible set of injuries, lying in death, but the face has a kind of transcendental quality about it, » said David Rolfe, a filmmaker whose latest project argues for the shroud’s authenticity, in describing the relic.


Rolfe’s film, « Shroud, » was made at the Catholic Church’s invitation to coincide with the relic’s exhibition.


The pope will fly to Turin to visit the shroud May 2, according to the Catholic News Agency.


SOURCE (video)

Richard Dawkins: I will arrest Pope Benedict XVI

RICHARD DAWKINS, the atheist campaigner, is planning a legal ambush to have the Pope arrested during his state visit to Britain “for crimes against humanity”.


Dawkins and Christopher Hitchens, the atheist author, have asked human rights lawyers to produce a case for charging Pope Benedict XVI over his alleged cover-up of sexual abuse in the Catholic church.


The pair believe they can exploit the same legal principle used to arrest Augusto Pinochet, the late Chilean dictator, when he visited Britain in 1998.


The Pope was embroiled in new controversy this weekend over a letter he signed arguing that the “good of the universal church” should be considered against the defrocking of an American priest who committed sex offences against two boys. It was dated 1985, when he was in charge of the Congregation for the Doctrine of the Faith, which deals with sex abuse cases.


Benedict will be in Britain between September 16 and 19, visiting London, Glasgow and Coventry, where he will beatify Cardinal John Henry Newman, the 19th-century theologian.


Dawkins and Hitchens believe the Pope would be unable to claim diplomatic immunity from arrest because, although his tour is categorised as a state visit, he is not the head of a state recognised by the United Nations.


They have commissioned the barrister Geoffrey Robertson and Mark Stephens, a solicitor, to present a justification for legal action.


The lawyers believe they can ask the Crown Prosecution Service to initiate criminal proceedings against the Pope, launch their own civil action against him or refer his case to the International Criminal Court.


Dawkins, author of The God Delusion, said: “This is a man whose first instinct when his priests are caught with their pants down is to cover up the scandal and damn the young victims to silence.”


Hitchens, author of God Is Not Great, said: “This man is not above or outside the law. The institutionalised concealment of child rape is a crime under any law and demands not private ceremonies of repentance or church-funded payoffs, but justice and punishment.


Last year pro-Palestinian activists persuaded a British judge to issue an arrest warrant for Tzipi Livni, the Israeli politician, for offences allegedly committed during the 2008-09 conflict in Gaza. The warrant was withdrawn after Livni cancelled her planned trip to the UK.


“There is every possibility of legal action against the Pope occurring,” said Stephens. “Geoffrey and I have both come to the view that the Vatican is not actually a state in international law. It is not recognised by the UN, it does not have borders that are policed and its relations are not of a full diplomatic nature.”



Marc Horne
Times online

Le Vatican publiera un guide contre la pédophilie

Le Vatican s’apprête à publier sur son site internet les «lignes directrices» de la lutte contre la pédophilie au sein de l’Église catholique, a indiqué vendredi l’agence italienne Ansa citant des sources vaticanes.


La publication de ces principes sur le web (www.vatican.va) est prévue «dans un très proche avenir»; ceux-ci pourraient être disponibles sur le site «probablement lundi», a ajouté l’agence.


Cette information n’avait pu être confirmée vendredi soir auprès du Vatican.


La gestion des cas de prêtres pédophiles au sein de l’Église catholique se base sur le droit canon en général et un «motu proprio» (décret) de 2001.


En 2001, Jean Paul II a publié ce décret sur «les crimes graves» à partir d’un document de la Congrégation pour la doctrine de la foi, alors présidée par le cardinal Joseph Ratzinger.


Le Vatican enjoignait notamment les évêques de l’informer des cas de prêtres pédophiles, qui devaient être éloignés immédiatement de tout contact avec les jeunes.


L’Église est secouée ces dernières semaines par une série de scandales pédophiles, accusée d’avoir gardé le silence sur des abus commis par des prêtres ou des religieux. Le pape Benoît XVI a été lui-même mis en cause pour avoir refusé de sanctionner un prêtre pédophile américain, alors qu’il était préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi.



Agence France-Presse (Rome)
Cyberpresse




À lire aussi :


Église catholique et abus sexuels, dossier sur Cyberpresse ici.

Église Très-Saint-Nom-de-Jésus – L’encan Montréal-Toronto

Le grand encan du Québec est ouvert, mesdames et messieurs. Premier lot. Grandes orgues de l’église Très-Saint-Nom-de-Jésus, 90 jeux, 6500 tuyaux. Valeur artistique exceptionnelle. Récemment restaurées au coût de 650 000 $. Valeur à neuf: 2,5 millions. Considérées parmi les plus beaux instruments en Amérique. Sixièmes plus grandes orgues au monde lors de leur inauguration en 1915.


— I’ll take it!


— Une fois. Deux fois. Trois fois. Vendues à la cathédrale de Toronto!


— Deuxième lot: bâtiment de l’église Très-Saint-Nom-de-Jésus. Orgue non compris. Architectes: Charles Reeves et Albert Mesnard. Décorateur: T. X. Renaud. Son oeuvre la plus importante et la mieux conservée. Décorateurs associés: les célèbres Alexandre Carli (sculpteur) et Georges Delfosse (peintre).


Allons messieurs, dames, il s’agit d’une église exceptionnelle jadis considérée comme la cathédrale de l’Est. Un petit effort. Personne ne dit mieux qu’un dollar?


Une fois, deux fois, trois fois. Vendue à l’entreprise de démolition Je-me-souviens inc.


Farfelu?


Un scénario farfelu que cet encan inspiré d’une chanson de Félix Leclerc? Hélas non! Tout récemment, le quartier Hochelaga-Maisonneuve a appris qu’il était envisagé très sérieusement par le diocèse de Montréal. La cathédrale de Toronto a récemment fait une offre d’achat pour les grandes orgues de Très-Saint-Nom-de-Jésus. La décision doit être prise en juillet. Dans quatre mois.


Pour compléter le tableau, des réparations urgentes sont nécessaires pour consolider un mur et la façade en pierre grise. La facture: un million. Comme il en coûte 100 000 $ par année pour maintenir dans son état actuel l’église et ses oeuvres d’art, l’archevêché se dit incapable d’assumer la facture. Après les sièges sociaux, le patrimoine religieux?


À part les ha! et les ho!, les Québécois ont regardé partir les sièges sociaux de Montréal vers Toronto en se contentant de le déplorer. Il ne s’agissait que de déplacements de personnes, croyait-on. On en voit aujourd’hui les effets.



Trésor en fuite


Maintenant, voilà qu’on s’attaque à notre patrimoine le plus précieux. Il faut qu’il soit spectaculaire, cet orgue, pour que Toronto décide de l’acheter pour sa cathédrale. Surtout quand on sait qu’il en coûtera plusieurs centaines de milliers de dollars pour le déménager dans la métropole canadienne.


Et nous, pendant ce temps, nous allons regarder partir ce trésor patrimonial. Avec des ho! et des ha!, n’en doutez pas. Ça soulage. On a l’impression d’avoir fait quelque chose en éprouvant ce sentiment de colère. En réalité, nous n’aurons rien fait d’autre que des ho! et des ha!



Double saccage


En déménageant cet orgue, on aura fait un double saccage. D’abord, dilapider un patrimoine irremplaçable restauré à grands efforts et à grand prix. Mais aussi, on aura détruit la moitié de la valeur de cette église, car il n’y a pas que l’orgue qui soit exceptionnel à Très-Saint-Nom-de-Jésus. Il y a aussi la décoration intérieure.


On doit à Renaud la décoration de plus de 200 églises au Québec, en Ontario et aux États-Unis. L’église du Très-Saint-Nom-de-Jésus est sa réalisation la plus imposante. Elle est demeurée pratiquement intacte jusqu’ici, contrairement à une grande partie de son oeuvre. À l’époque de la folie des grandeurs de la ville de Maisonneuve, le mandat qui a été donné à Renaud était clair: «Cette décoration sera faite en grande partie sur fond d’or… afin de faire un des plus beaux travaux de la province dans ce genre.»


Le contrat était si ambitieux qu’il s’est adjoint pour l’occasion des collaborateurs célèbres. Les quatre anges qui surplombent le maître-autel sont du sculpteur Alexandre Carli. C’est le même Carli qui a réalisé la fameuse frise de 320 personnages (grandeur nature) de l’église de la Nativité de la Sainte-Vierge d’Hochelaga. Renaud a par ailleurs confié à Georges Delfosse la réalisation de l’imposant tableau de la Pentecôte au-dessus du choeur.



Une merveille


Tout est démesuré dans cette église de la banlieue montréalaise du début du XXe siècle. On pense à ses cloches — le bourdon pèse 2265 kg — ou à ses vitraux importés de France pendant la Grande Guerre alors que le plomb était réservé à la fabrication de munitions et son exportation, rigoureusement interdite.


Ce sont nos ancêtres qui ont sué sang et eau pour construire et décorer cette merveille. Ils étaient 5000 paroissiens. Ce sont aussi les citoyens qui se sont cotisés en 1996 pour relancer la restauration des grandes orgues. C’est la même communauté locale qui a créé le festival international Orgue et couleurs pour faire revivre les grandes orgues. Et voilà qu’on s’apprête à vendre à l’encan cet héritage.



Faire quelque chose


Nul besoin d’être catholique pour estimer que ce trésor patrimonial doive être protégé à tout prix. Il n’est pas nécessaire de croire à Amon-Rê pour vouloir préserver les pyramides d’Égypte.


Nous espérons simplement que nous serons lus. D’abord par nos gouvernements. Par notre ville. Mais aussi, par ceux qui ont assez d’argent pour sauver ce trésor. Quels beaux centre et musée de l’orgue cela ferait! On pourrait y enseigner aux jeunes cet instrument en pleine renaissance. Un ordinateur avant son temps.


On pourrait continuer à produire des spectacles comme l’a fait Orgue et couleurs depuis 10 ans. On pourrait même y abriter de petits orgues récupérés au hasard des abandons d’églises. On pourrait y faire bien d’autres choses. Ou bien, on pourrait laisser partir ces grandes orgues vers Toronto.



Robert Cadotte, Réjean Charbonneau, MariFrance Charette, Michel Gauthier, Paul Labonne, Colette LeBel et Josette Sosa – Membres de l’Atelier d’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve
Le Devoir