ROLAND POULIN

Né le 17 avril 1940 à St. Thomas, Ontario.  Il habite et travaille à Sainte-Angèle-de-Monnoir, Québec.


« J’ai comme souci de travailler le plan horizontal, le plan du sol, de l’intégrer comme une partie de l’œuvre. On a l’impression que mes sculptures en émergent ou qu’elles y sombrent. Le sol n’est plus un espace neutre : c’est l’espace que la sculpture et le spectateur partagent. » – ROLAND POULIN, 2000



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‘Le sculpteur ROLAND POULIN conjugue le figuratif et l’abstrait dans des œuvres qui sondent les thèmes de la vie, de l’amour, de la mort et de la spiritualité. Des formes représentant des tombes, des tables et des autels sont mises en place dans des compositions qui intègrent l’espace vide. L’horizontalité et l’apesanteur caractérisent le travail de POULIN qui fait appel au béton, au bois et au bronze.


ROLAND POULIN grandit principalement à Montréal où sa découverte d’un tableau de Borduas l’inspire. Après l’obtention de son diplôme de l’École des beaux-arts de Montréal en 1969, POULIN travaille comme assistant de Mario Merola. Au début de sa carrière, il est influencé par le mouvement de la dématérialisation, mais sent bientôt le désir de représenter le poids par des matériaux lourds : d’abord le béton, puis le bois et le bronze. En 1972, un voyage en Allemagne lui permet un contact formateur avec les artistes minimalistes américains. Plus tard, il fréquente les cimetières de Nouvelle-Angleterre et de Paris, et visite l’exposition des sarcophages de l’Égypte ancienne à New York. Il trouve dans ces monuments des formes sculpturales, des espaces vides et une présence humaine muette qui inspire ses sculptures tardives.


Les premières sculptures en béton de Poulin comprennent En. Ses œuvres ultérieures en bois, comme Sombre, illustrent son intérêt grandissant pour les tombes et la nuit. Ses pièces plus récentes, comme Seuils, sont de plus en plus spirituelles et sensuelles’.



Plus d’informations sur le travail de ROLAND POULIN ici et ici.

Sondage CROP sur Jésus – La foi des Québécois à l’ère des peurs identitaires

Maints Québécois d’aujourd’hui aiment se croire ouverts, mais quand des gens de foi différente leur rappellent certaines oppressions passées, ils se braquent et se hâtent d’en appeler aux «valeurs communes». La nouvelle unanimité qu’ils réclament, spécialement dans les lieux publics, repose sans doute sur cette peur d’une nouvelle intransigeance religieuse.


Ce sentiment ne suscite pas d’émeute dans les rues, mais il s’exprime avec force dans les médias. On présuppose que les Québécois auraient pour la plupart définitivement abandonné leur foi catholique, et que des immigrants, surtout musulmans, pourraient un jour ramener la «grande noirceur». C’en serait alors fini de la liberté et, comble de l’horreur, de l’égalité pour les femmes.


Pourtant, aux États-Unis, les études du Pew Forum on Religion and Public Life le montrent, si les confessions traditionnelles voient décliner leurs effectifs, la foi, sinon la pratique religieuse, persiste dans la jeune génération. Les jeunes évitent les appartenances établies, mais n’en conservent pas moins certaines des croyances passées. Bref, peut-on conclure, si l’intégrisme reste vigoureux, aucune théocratie ne se profile à l’horizon.


En Europe, plus que les attentats, c’est l’immigration qui agite les sociétés. La domination appréhendée de ce «cheval de Troie» est exploitée par les partis xénophobes. Pourtant, les familles issues de l’immigration ont de moins en moins d’enfants. Ainsi aux Pays-Bas, où sévit Geert Wilders, les Turcs ont 1,6 enfant par famille, soit moins que les citoyens du pays de même revenu.


Entre-temps, au Québec, l’islam n’a manifestement pas encore envahi la place, et la foi chrétienne n’a pas, non plus, disparu. Le Centre culturel chrétien de Montréal, Présence magazine et le diocèse catholique de la métropole ont voulu connaître les convictions des Québécois francophones à propos de Jésus, la figure centrale du christianisme. La maison CROP leur a révélé des faits quelque peu étonnants.


Publiés dans Présence magazine de mars-avril, les résultats d’un sondage fait en janvier les amènent à penser que «Jésus semble toujours bien ancré dans le psychisme des Québécois».  Des 950 répondants, en effet, 76 % affirment «bien» ou «assez bien» connaître Jésus et 52 % sont désireux d’en apprendre davantage sur lui. Plus de la moitié se disent «impressionnés» par Jésus et près du tiers le qualifient de «modèle de vie».  Seulement 23 % y voient un «personnage inventé».  Même pour les athées, les agnostiques ou les gens sans religion, sa figure serait «incontournable».


Néanmoins, on y observe encore une «érosion de la foi», car moins de trois Québécois sur quatre disent croire en Dieu, un taux plus bas qu’aux récentes études statistiques. De plus, pense-t-on, ce phénomène ira «croissant», car 34 % des jeunes de 18-34 ans se déclarent athées, agnostiques ou sans religion, par rapport à 19 % dans la population en général.


Les jeunes sont cependant moins impressionnés par Jésus (44 %) que les plus âgés (64 %). Par contre, on remarque, non sans étonnement, que seulement 43 % des catholiques perçoivent avant tout Jésus comme le «Fils de Dieu», un article pourtant fondamental de la foi chrétienne. Bon nombre de Québécois composeraient donc eux-mêmes leur credo.



Réactions


Louis Lesage, chroniqueur à Présence magazine et animateur à Radio Ville-Marie, a interrogé Jean-Pierre Proulx à ce sujet. L’ex-rédacteur du Devoir et auteur du rapport sur la religion à l’école n’est pas surpris par les résultats du sondage. Il y voit un effet de la sécularisation du Québec moderne et de «la perte d’influence des autorités religieuses».


Sabrina Di Matteo, rédactrice en chef de Haute Fidélité, la revue de formation de l’Église catholique de Montréal, n’est pas impressionnée par la considération donnée à Jésus par autant de répondants. Elle ne reconnaît guère là, dit-elle, le «Jésus de l’Évangile» et son appel à une «transformation sociale profonde» au bénéfice des gens «fragilisés».


Pour Brian McDonough, le directeur des oeuvres et de la pastorale sociale du diocèse, les réponses au sondage soulèvent une question semblable. «Les trois quarts des répondants affirment bien connaître Jésus, observe-t-il, mais au juste qu’est-ce qu’ils connaissent de lui?» À vrai dire, si l’historicité de Jésus ne fait plus de doute, son personnage et sa vocation suscitent un peu partout dans le monde religieux, comme aux premiers siècles du christianisme, des interrogations et des interprétations contradictoires.


En tout cas, d’après CROP, les Québécois qui veulent en savoir plus sur Jésus comptent moins sur le clergé ou sur les médias que sur Internet. Ce nouveau mode de communication peut, il est vrai, être aussi utile que l’ont été l’écriture ou la parole autrefois. Mais encore faut-il qu’on sache reconnaître, dans le flot des messages qui y circulent, quel propos est digne de foi.


Que le Québec ait massivement quitté l’Église et la pratique religieuse, le phénomène était déjà connu. Ce qui intrigue aujourd’hui les commanditaires du sondage, c’est la persistance d’une aussi «forte présence de la figure de Jésus», non seulement, comme ces dernières années, au cinéma et dans les publications, mais aussi au sein de la population. Ils tenteront de savoir pourquoi, samedi prochain, lors d’un colloque du Centre culturel chrétien de Montréal.


Pour d’autres informations sur ce colloque et le sondage de CROP, on peut visiter le www.centreculturelchretiendemontreal.org.



Jean-Claude Leclerc
Le Devoir

Le Confessional (2002) par COOKE-SASSEVILLE

Cooke-Sasseville 'Le Confessional' (2002)

Présenté dans le cadre d’une expo en 2002 appelée ‘Sacré Cerveau’ (Québec) si ma mémoire est bonne.

L’idée fait penser au ‘Prayer Boot’ de Dylan Mortimer déjà publié ici, à l’exception que celui-ci te masse gentiment les organes génitaux (Pendant que tu regardes une réflexion de ton image, projetée à l’infini) …

Cooke-Sasseville avaient aussi participés au ‘booklet’ de l’album Crawlin’ Kingsnake (de Mi Amore) à l’époque … Ils exposent actuellement leur ‘petit gâteau d’or‘ à la galerie Art Mûr jusqu’au 24 avril … Le délire de pierres précieuses rappele un peu le crâne de Damien Hirst ‘For the Love of God’ (Ils en parlent justement dans le VOIR 18 mars 2010).

 

cooke-sasseville.net

Students swap Bibles for porn

At the University of Texas San Antonio campus, a college atheist group is offering students pornography in exchange for Bibles, Korans, or other religious texts. The group, Atheist Agenda, calls the exchange « Smut for Smut ».

Group members claim that the Bible and other religious texts are just as as smutty as any pornography. According to the group, the Bible contains all sorts of misogyny, violence, torture and questionable sexual practices.

The atheists are right. The Bible, the Koran and other religious texts are often filled with the most disgusting, degrading of images: genocide, infanticide, incest and the sexual abuse of children.

As one might expect, the exchange is prompting prayers and protests from Christians. Some have gone so far as to accuse the atheist group of being intolerant and hateful. One must laugh at the irony of such claims. After hundreds of years of cruel and brutal intolerance and hatred for everything not Christian, Christians have very little credibility when they try to play the victim card.

Indeed, the “Smut for Smut” campaign required police protection from angry Christians attempting to tear down signs and intimidate the atheists. Despite the complaints, University officials say the atheist group has the right to conduct the swap.

UTSA spokesman David Gabler says, « As long as students are not violating laws or violating the Constitution, they have the freedom of speech and assembly. »

Here in Portland, Oregon, The Reed Secular Alliance, promoting free thought at Reed College Since 2005, is an active student group open to atheists, agnostics, humanists and free thinkers.

SOURCE



Merci Mivil Deschênes