Pranks! (1988) by LESLIE ASAKO GLADSJO

Pranks TV!
Leslie Asako Gladsjo, USA, 1988, 31 min

 

Featuring:

  • Mark Pauline: Founder of machine-mangling Survival Research Laboratories recounts giant billboard « improvements » done in his misspent youth.
  • Karen Finley: Provocative performance artist: sex, food, death, and butt hairs…
  • Joe Coleman: New York madman crashes parties with explosives wired to his chest… you guess the rest!
  • Boyd Rice: Presents the First Lady of the United States, Betty Ford, with a skinned sheep’s head on a silver platter!
  • Frank Discussion: Intense leader of seminal punk band the Feederz throws a dead dog into the audience, causes a big stink!

 

Pranks! (1988) by LESLIE ASAKO GLADSJO

Grimposium: Trve Kvlt Arts, Films, Sounds and Texts in Extreme Metal

Vivek Venkatesh presents
Grimposium: Trve Kvlt Arts, Films, Sounds and Texts in Extreme Metal
April 11 & 12 2014, 9am-5pm, Concordia University, Montreal


Grimposium: Trve Kvlt Arts, Films, Sounds and Texts in Extreme Metal

Grimposium is organised by Vivek Venkatesh, Associate Dean at the School of Graduate Studies and Associate Professor of Eduational Technology at Concordia University.


Grimposium is Vivek’s ode to the extreme metal scene – a ritual offering that Vivek is making to the men and women who define, redefine and stretch the artistic boundaries of what this niche scene has become. The event will be held at the de Sève cinema at Concordia University in Montreal on April 11 and 12, 2014.


It features key members of the global extreme metal scene including filmmakers, musicians, journalists, visual artists, authors, creative writers, musicologists and academics. The event will feature film screenings, book launches, panel sessions, art exhibitions and much, much more. Stay grim, posers.


Download the schedule.

Ils ont vu la Vierge dans le garage…

Ils ont vu la Vierge dans le garage... Photo AFP/NICOLAS LAMBERT

BELGIQUE – Mille cinq cents personnes étaient rassemblées, dimanche 16 mars, dans le petit village de Sart-Station, près de Jalhay, dans l’est de la Belgique, pour apercevoir peut-être pour la dernière fois celle qu’on a déjà baptisé « la vierge lumineuse ». La statue « miraculeuse » a été envoyée ce lundi à l’université de Liège pour tenter d’expliquer l’inexplicable.


À en croire ses propriétaires, Daniel et Nadia Lefloch, un couple de retraités, la statue achetée il y a quelques dizaines d’années à Banneux, une localité proche où la Vierge Marie serait apparue à huit reprises en 1933, est devenue phosphorescente le 17 janvier. Une date qui correspond à celle des premiers miracles de Banneux, où Mariette Béco, une fillette âgée de 11 ans, affirmait avoir vu et avoir été appelée par celle qui se présenta à elle comme la Dame des pauvres et la Mère du Sauveur. Des dizaines de milliers de pèlerins se rendent chaque année dans ce sanctuaire, que Jean-Paul II a visité en 1985.


« Pas bigots » à les en croire, M. et Mme Lefloch ont été rapidement dépassés par les événements et, aujourd’hui, ils respirent : la statue prétendument miraculeuse, entreposée au milieu des bûches de bois, des meubles en plastique et des échelles dans leur garage bas de plafond, est donc partie pour Liège.



« SENSATIONS ÉTRANGES »


Au cours des derniers jours, la plupart des visiteurs, accourus de toute la Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne n’ont toutefois aperçu qu’une autre lumière bleue : celle des gyrophares de la police locale, mobilisée pour éviter les accidents, calmer les ardeurs des visiteurs et les repousser derrière des barrières Nadar installées à la hâte. « On n’a jamais vu ça », rigole René, qui a manifestement forcé sur la bière locale. « En général, ici, il n’y a un peu de monde que pour le carnaval, la fête du chou et la célébration du bœuf », explique son épouse.


Face à l’engouement pour la Vierge qui s’illumine, les autorités municipales ont décidé de prendre des mesures d’urgence. Elles doivent aussi calmer les Lefloch, repliés dans leur cuisine et leur salon enfumé depuis que des visiteurs se sont pressés, jour et nuit, pour toucher la statue, s’agenouiller devant elle ou la photographier – tâche impossible, paraît-il, puisque la Vierge s’éteindrait dès l’apparition d’un flash.


Dans l’épicerie du village, les restaurants soudain bondés, ou l’église, que certains rêvent déjà de transformer en un nouveau sanctuaire, les rumeurs vont bon train. Des visiteurs ont ressenti des « sensations étranges », des picotements, un sentiment inexpliqué d’apaisement.



LES AUTORITÉS CATHOLIQUES PRUDENTES


On évoque des guérisons miraculeuses, du psoriasis soudain disparu, des douleurs rhumatismales envolées. Daniel, venu de Flandre, pousse la chaise roulante de son gamin accidenté en espérant pouvoir entrer chez les Lefloch. Une dame un peu perdue se demande si la Vierge peut quelque chose contre la maladie d’Alzheimer. Contacté par les propriétaires de la statue, le prêtre de la paroisse leur a lui-même envoyé des malades.


Les autorités catholiques se veulent plus prudentes. La conférence épiscopale a réclamé une expertise mais penche pour l’hypothèse d’une peinture phosphorescente, devenue lumineuse quand la couche de vernis qui recouvrait la statue à commencer à se craqueler. L’engouement de la foule tiendrait plus de la crédulité que la foi, elle serait « un certain appel à la spiritualité », selon le père Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence des évêques. Car « Dieu ne se manifeste pas de cette façon et la foi n’est pas de la magie ». A ce stade, pas question donc de lancer une procédure de reconnaissance d’un miracle qui, à l’issue d’une longue enquête, serait admis par le Vatican.


De la peinture ? « Ceux qui pensent que c’est une supercherie sont des c… », a indiqué Daniel Lefloch à un quotidien régional. Depuis, il préfère se taire afin de ne pas relancer l’intérêt pour sa statue. Il voudrait pouvoir redormir tranquillement et regarder, sans être dérangé, les retransmissions de Paris-Nice. Il en a manifestement assez de ce qu’un psychologue de la religion appelle joliment « un petit moment d’irrationnel ».



Jean-Pierre Stroobants
Le Monde


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Belgique : le mystère de la Vierge lumineuse sans doute résolu
France 3, Nord Pas-de-Calais (web), 18 mars 2014


Le mystère de la Vierge de Jalhay est en passe d’être résolu. Un homme, qui possède le même modèle de statuette, a démontré qu’elle s’illuminait dans l’obscurité sans que ce ne soit paranormal.


Fin du mystère ? Depuis le 15 janvier 2014, une vierge située à Jalhay en Belgique s’illumine tous les soirs de façon inexpliquée. Blague ou miracle, le phénomène a en tout cas attiré des centaines de curieux. Et certains disaient même avoir été guéri après l’avoir approchée. Une expertise a été décidée pour comprendre ce qui se passe. Mais avant même ses résultats, RTL-TVI a diffusé un témoignage qui devrait sans doute résoudre le mystère.


Un homme, qui possède le même modèle de statuette, acheté au même endroit (Banneux en Belgique) affirme qu’elle s’illumine aussi dans l’obscurité. Et que ça n’a rien de paranormal ! « Nous, on n’y prêtait plus attention depuis belle lurette. J’ai refait des tests pour voir si réellement elle était lumineuse et en effet, elle l’était bien », dit le témoin à RTL-TVI. La Vierge serait donc simplement phosphorescente !

Le sang d’un poète (1930) de JEAN COCTEAU

Le sang d’un poète
Jean Cocteau, France, 1930, 49 min

 

Le film se décompose en quatre parties (WIKI) :

 Première partie : Une cheminée d’usine s’apprête à tomber. Durant ce temps, dans la chambre d’un poète, une statue sans bras s’anime brusquement. Cette dernière l’invite à plonger dans un miroir et de découvrir un autre monde. Des lieux et des personnages étranges s’offrent à lui : un couloir d’hôtel borgne, une fumerie d’opium, une chambre où l’on donne une leçon de vol à une jeune fille, un hermaphrodite, etc. Le poète s’arrache à ses fascinations malsaines et non sans mal regagne sa chambre. Il détruit la statue, après quoi il devient statue lui-même.

Deuxième partie : Dans une école, le spectateur assiste à une bataille de boules de neige. L’une d’elles, en fait du marbre, heurte de plein fouet un garçonnet et le tue.

Troisième partie : Des spectateurs en habits de soirée viennent assister comme au théâtre, à l’agonie de l’enfant près du corps duquel le poète et une jeune femme jouent aux cartes. Le cœur de l’enfant devient un atout maître dans le jeu. Le poète se suicide, sous les applaudissements des invités.

Quatrième partie : Un tableau vivant représentant la femme statue tenant une lyre et une mappemonde clôture le film. Quand l’on voit que la cheminée d’usine s’écroule, le spectateur se rend compte qu’il ne s’est écoulé qu’une seconde, comme dans un rêve.

 

Le sang d'un poète (1930) de JEAN COCTEAU

Le sang d'un poète (1930) de JEAN COCTEAU

 

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La villa Santo Sospir (1952) de JEAN COCTEAU (May 17, 2011)
Orphée (1950) de JEAN COCTEAU (February 11, 2011)