Shadows of our forgotten ancestors (1964) by SERGEI PARAJANOV

Shadows of our forgotten ancestors
Sergei Parajanov, Soviet Union, 1964, 97 min

 

In a small Hutsul village in the Carpathian mountains of Ukraine, a young man, Ivan, falls in love with the daughter of the man who killed his father. Though their families share a bitter enmity, Ivan and Marichka have known each other since childhood. In preparation for their marriage, Ivan leaves the village to work and earn money for a household. While he is gone, Marichka accidentally slips into a river and drowns while trying to rescue a lost lamb. Ivan returns and falls into despair after seeing her body. He continues to work, enduring a period of joyless toil, until he meets another woman, Palagna, while shoeing a horse. Ivan and Palagna get married in a traditional Hutsul wedding in which they are blindfolded and yoked together. The marriage quickly turns sour, however, as Ivan remains obsessed with the memory of Marichka. Estranged from her emotionally distant husband, Palagna becomes involved with a local sorcerer, while Ivan begins to experience hallucinations.

At a tavern, Ivan witnesses the sorcerer embrace Palagna and strike one of his friends. Roused into an uncharacteristic fury, Ivan snatches up his axe, only to be struck down by the sorcerer. Ivan stumbles into the nearby woods and perceives Marichka’s spirit to be with him, reflected in the water and gliding amongst the trees. As reality merges into dream, the colorless shade of Marichka reaches out across a great space and touches Ivan’s outstretched hand … – WIKI

 

Shadows of our forgotten ancestors (1964) by SERGEI PARAJANOV

Shadows of our forgotten ancestors (1964) by SERGEI PARAJANOV

 

***

 

The Color of Pomegranates (1968) by SERGEI PARAJANOV (December 1, 2010)

En Espagne, la restauration d’une peinture du Christ fait hurler

CHRIST DE BORJA – « Un travail de cochon », titre le quotidien El Heraldo de Aragón ce mardi 21 août, faisant référence à ce qui pourrait bien être la pire restauration artistique de l’histoire.


Une peinture murale d’Elias Garcia Martinez représentant le Christ a en effet été « restaurée » dans la commune de Borja (province de Saragosse). Mais, au regard des photos de l’œuvre avant-après, le résultat n’est certainement pas celui que l’église attendait:


En Espagne, la restauration d'une peinture du Christ fait hurler

L’affaire du Christ de Borja a d’abord été relayée par le blog du Centre d’études de Borja, dans un billet daté du 8 août.


Le blog raconte que ce « fait inqualifiable » a été remarqué lors d’un travail d’inventaire des œuvres religieuses de la ville. Le coupable? Le billet parle d’un « artiste » dont la famille vit à Borja, sans donner plus de précisions sur son identité (on sait maintenant qu’il s’agit d’une voisine, âgée de 80 ans). On ne sait pas non plus quand le travail sur l’œuvre a eu lieu puisqu’elle n’a jamais été autorisée ou commandée.


CHRIST DE BORJA - "Un travail de cochon", titre le quotidien El Heraldo de Aragón ce mardi 21 août, faisant référence à ce qui pourrait bien être la pire restauration artistique de l'histoire.

Depuis l’article d’El Heraldo, l’Espagne s’insurge (et s’amuse) de cet avant-après catastrophique. Lire.



Lauren Provost
Le Huffpost

Godin, le film (2011) de SIMON BEAULIEU

‘Maudit que c’était pas difficile voter pour le PQ à cette époque-là’

 

Godin, le film
Simon Beaulieu, Québec, 2011, 75 min

 

Version intégrale diffusée à la télé le mercredi 14 décembre 2011 à 20 h à voir ici.

Documentaire portant sur Gérald Godin, poète et homme politique québécois (1938-1994)

 

L’œuvre et la vie de Gérald Godin auront été marquées par son engagement viscéral envers le Québec. Oubliée ou méconnue, la contribution de son héritage politique et littéraire au patrimoine culturel est inestimable. Figure marquante de la poésie québécoise toute sa vie durant, il aura aussi été un acteur de premier plan dans les grands bouleversements socio-politiques des cinquante dernières années. De Trois-Rivières à Montréal, des années 60 au Référendum de 1995, en passant par les prisons d’Octobre et les chansons de sa compagne Pauline Julien, le film GODIN allie archives et entrevues pour retracer le parcours unique d’un combattant. Un portrait saisissant de celui que l’on surnomme le député-poète.

 

Affiche pour Godin, le film (2011) de SIMON BEAULIEU

 

Une courtepointe cinématographique du Québec moderne, tissée par un amalgame d’archives d’exception.

 

 

godin-lefilm.com

Benhabib veut débattre du crucifix à Québec

Le PQ propose une charte de la laïcité pour régler les accommodements raisonnables


Trois-Rivières et Shawinigan – En devenant candidate – vedette – du Parti québécois dans Trois-Rivières, Djemila Benhabib a accepté d’endosser toutes les positions de son parti. Y compris celle concernant le maintien du crucifix au Salon bleu de l’Assemblée nationale, auquel elle est opposée. Mais elle promet de mener à l’intérieur du PQ un combat pour que le parti change d’idée à cet égard.


Mme Benhabib a rappelé hier matin être «soucieuse de la neutralité des institutions » et soutenu que l’Assemblée nationale «doit représenter la volonté du peuple, qui n’est pas assujettie à une quelconque religion». «Ma prise de position [contre le crucifix] repose sur ce principe-là», a-t-elle dit lors d’une conférence de presse aux côtés de sa chef, Pauline Marois. Le PQ présentait son engagement à adopter une charte québécoise de la laïcité.


Or, la position du PQ sur le crucifix est claire : il a sa place au Salon bleu, en tant qu’élément du patrimoine historique québécois. Et Pauline Marois entend bien le laisser là – contrairement à ce que souhaitait André Boisclair en 2007. La position de Mme Marois rejoint le sens d’une motion adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en mai 2008, au moment de la publication du rapport Bouchard-Taylor, qui recommandait le retrait du crucifix.


Pour Mme Marois, le symbole est important. «Vouloir faire un pas pour s’assurer de la neutralité [de l’État par une charte de la laïcité] ne veut pas dire qu’on renie ce qu’on est. Simplement qu’on est à un autre moment de notre histoire», a-t-elle dit hier. Elle répondait à une question soulignant le paradoxe qu’il y a à tenir une conférence de presse sur la laïcité dans le vénérable moulin seigneurial de Pointe-du-Lac (à Trois-Rivières), qui appartient à la communauté des Frères de l’Instruction chrétienne. «Cela illustre qu’on ne renie pas le passé», a ajouté Mme Marois.


Auteure de Ma Vie à contre-Coran, intellectuelle championne de la laïcité et partisane du retrait du crucifix, Mme Benhabib a tout de même indiqué qu’elle «assume et appuie totalement les prises de position du PQ». «Quand on s’engage en politique, on ne s’attend pas à ce que le parti appuie tous les arguments d’une personne, dit-elle. S’il y a des batailles à faire au sein du parti, je le ferai.»


Pour elle, la question du crucifix est toutefois secondaire dans le grand tout des accommodements raisonnables. «Dans ce débat, j’ai été davantage préoccupée par le fait qu’on insistait pour retirer les symboles de la majorité alors qu’on permettait ceux des minorités religieuses. En faisant ça, on brisait un fondement de la démocratie, soit l’égalité de tous, en créant deux catégories de citoyens.»



Paramètres clairs


Ce principe de l’égalité et celui de la neutralité de l’État sont au coeur du projet de charte du PQ, qui va à plusieurs égards plus loin que le projet de loi 94 abandonné à la dernière session. La présentation de mardi matin reprend des éléments déjà connus du programme du parti : la charte «stipulera que le Québec est un État laïque», qu’il est «neutre par rapport aux croyances des uns et des autres en matière de religion» et que «la liberté de religion ne pourra être invoquée pour enfreindre le droit à l’égalité entre les femmes et les hommes ou le bon fonctionnement des institutions publiques et parapubliques».


On précise également que tous les représentants de l’État (et pas seulement ceux identifiés par la commission Bouchard-Taylor) cesseront de pouvoir porter des signes religieux ostensibles si la charte est adoptée.


De manière générale, le PQ souhaite que cette charte «permette aux tribunaux de pouvoir interpréter le droit en fonction d’un texte de référence, et non en fonction d’une jurisprudence établie au cas par cas», indique-t-on. «La charte aura force de loi», a précisé Mme Marois, pour qui un gouvernement péquiste «va affirmer notre identité».


«Nous n’avons pas à nous excuser d’être ce que nous sommes», a-t-elle dit. «Les Québécois sont tannés d’avoir l’impression de faire des compromis sur nos valeurs. Et c’est au gouvernement de fixer des balises claires en la matière.» Mme Marois estime que «ce débat de société nous concerne tous» et rappelle «qu’affirmer la laïcité ne veut surtout pas dire que l’État interdira les religions»… ou qu’il «touchera à certaines traditions qui font partie de notre héritage, comme celle du sapin de Noël».



Clause dérogatoire ?


Si le PQ est élu, la charte sera rédigée avant d’être soumise à un débat qui permettra de «bonifier» le texte, mais sans en changer les grands principes. Pour Pauline Marois, pas question, toutefois, de faire une commission Bouchard-Taylor prise 2. «Non ! Non ! Non !», a-t-elle spontanément répondu. «On ne recommencera pas ça.»


La chef péquiste s’est aussi dite prête à utiliser la clause dérogatoire si sa charte de la laïcité est contestée parce qu’elle entrerait en contradiction avec certaines clauses de la Charte canadienne des droits et libertés, notamment celles concernant la liberté de religion et le multiculturalisme. «Nous ferons la bataille qu’il faut si elle doit être contestée, a-t-elle dit. Mais avant de penser à ça, nous allons la débattre et l’adopter.»



Hérouxville heureux


Lors d’un rassemblement partisan du PQ en soirée à Shawinigan, André Drouin, l’homme derrière le Code de vie d’Hérouxville, a donné son plein appui à la charte : il estime que «c’est probablement la meilleure chose qui puisse nous arriver en tant que nation».


Depuis Beauport, François Legault a de son côté jugé que le PQ va trop loin avec certaines dispositions de la charte de la laïcité. Mais sur le fond, il est plutôt d’accord avec les objectifs centraux de la charte et se dit prêt à déposer une initiative semblable. Quant à Jean Charest, il a affirmé que son gouvernement avait mis en oeuvre la majorité des recommandations du rapport de la commission Bouchard-Taylor.


***


Avec la collaboration d’Antoine Robitaille et de Robert Dutrisac



Guillaume Bourgault-Côté
Le Devoir


***


La Couronne et la Croix
Chantal Hébert, Le blogue de Chantal Hébert (L’actualité), 15 août 2012


Fascinant tout de même de constater que parmi ceux qui défendent le plus viscéralement le maintien d’un crucifix sur le mur de l’Assemblée nationale, il y a beaucoup de gens qui sont, d’autre part, irrités par la plus grande visibilité de la monarchie britannique dans la trame visuelle fédérale actuelle. Lire.



Porter la croix?
Josée Legault, Le blogue de Josée Legault (L’actualité), 15 août 2012


Que serait une campagne électorale sans une controverse quelconque sur la question des accommodements dits raisonnables? Lire.