Cutting Edge: The Virgin Daughters
Originally broadcast on September 25, 2008 on Channel 4, UK, 48 min
‘Cutting Edge explores the purity movement in America, where one girl in every six pledges to remain a virgin, or to save her first kiss, until her wedding day. Award-winning documentary-maker Jane Treays investigates whether this decision is made by the girls themselves or their parents, and follows a group of fathers and daughters as they prepare to attend a ‘purity ball’ in Colorado Springs, run by Randy Wilson and his wife Lisa.’
‘Mystérieux et effrayant, le livre de la Révélation, qui clôt la Bible, a inspiré beaucoup de musiciens (tous genres confondus), trop heureux de pouvoir puiser dans ce formidable réservoir de visions hallucinées, qui évoquent toutes, de manière plus ou moins ésotérique, le royaume de Dieu qui s’approche de nous et qui mettra fin à notre misérable vie terrestre. Mais en 1968, l’idée n’était pas du tout aussi évidente ; et puis le thème n’était pas vraiment à la mode…
Pourtant, Pierre Henry, le pape de la musique concrète et électro-acoustique, sorcier du traitement des sons, de l’échantillonnage, du filtrage, du montage en boucles, de la distorsion, inventeur avec Pierre Schaeffer de toutes ces belles techniques dès la fin des années 1940 ; Pierre Henry, virtuose de la console de mixage et de la bande magnétique, démiurge de toutes les plus délirantes cosmogonies sonores ; Pierre Henry, ce pur génie, visionnaire de toujours, auquel toute une tripotée de musiciens infiniment moins intelligents, moins imaginatifs et moins doués doivent tout ; Pierre Henry, disais-je, va s’y atteler, à cette idée : il ne va pas faire, heureusement, une simple « illustration sonore » de l’Apocalypse, il va en donner sa vision propre, dans un oratorio électronique mémorable, et par l’intermédiaire de la voix de l’acteur Jean Négroni.
Oui, la voix : on a bien raison de dire que c’est le premier et le plus beau des instruments ; celle de Jean Négroni, ici, qui est pourtant en elle-même assez chaude est expressive (pour ceux qui ont vu le film mythique de Chris Marker ‘La jetée‘, c’est lui le récitant), va subir progressivement tous les outrages : filtrée de manière légèrement différente selon chaque passage, elle se détériore au fur et à mesure, elle se distord, se réverbère, se multiplie à l’infini, s’éteint puis se rallume, tantôt hurlante tantôt agonisante : elle devient, entre les mains du compositeur français, malléable à merci, matière première quintessencielle de cette œuvre.
Après la voix vient tout le reste : des trilles électroniques sèches et tranchantes de l’ouverture jusqu’au cataclysme final, étouffant, ahurissant ; une profusion sonore si angoissante, si malsaine et vénéneuse parfois, si ouvertement expressive jusqu’aux limites de la décence qu’elle colle l’auditeur au plafond et l’entraîne dans un maelstrom dont il ne peut pas ressortir indemne. Je n’essaierai même pas de décrire une petite partie de cette œuvre gigantesque et de son extraordinaire montée en puissance. Si vous voulez voir (oui, je dis bien « voir ») l’Apocalypse de Jean, pas besoin de fumer la moquette, écoutez Pierre Henry, et « que celui qui a des oreilles, entende ».’ – Guts of Darkness
Planet of the Tapes 004
La Part Maudite – Our Balls Are Like Dead Suns EP // Dios Mio! – Leçon practique d’hypnotisme
POTT is psyched to present its first reissue with this c60 split, originally self-released in 2009. Montreal experimental jazz trio La Part Maudite (featuring Philippe Battikha of the mighty CORSE on trumpet) blast through free-squealing workouts ranging from metal-inflected blow-outs to chilly ambient passages, all spiked in the vein of Rune Grammofon. For the flip, mysterious Montreal collective Dios Mio! offer a pair of consciousness-shifting french spoken-word pieces, subtly soundtracked by guitar, clavier, theremin and reel-to-reel. Limited to 25 copies, and includes a download link for 320 kbps mp3s.
$5 plus shipping to Canada, USA and worldwide. Email planettapes@gmail.com to hook it up!
… High Society explores the spectrum of drug use across the globe and throughout history, from its roots in animal intoxication to its future in designer neurochemicals.
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Albert Hoffman first synthesized LSD 72 years ago today. Take a different look at the history of this hallucinogenic drug first developed to treat forms of addiction and mental illness and later used as a powerful tool for mental exploration.
Hofmann’s Potion
Connie Littlefield, 2002, 56 min 35 s
This documentary offers a compassionate, open-minded look at LSD and how it fits into our world. Long before Timothy Leary urged a generation to « tune in, turn on and drop out », the drug was hailed as a way to treat forms of addiction and mental illness. At the same time, it was being touted as a powerful tool for mental exploration and self-understanding. Featuring interviews with LSD pioneers, beautiful music and stunning cinematography, this is much more than a simple chronicle of LSD’s early days. It’s an alternative way of looking at the drug… and our world.
On créait le groupe Facebook ‘Montréal Dreamachine‘ plus tôt cette année (on en parlait ici) mais y’a personne de ce club très sélect (3,5 membres et sympathisants) qui possède un modèle pouvant accoter celui-là.
‘My work acts on the senses, on the modification of the consciousness. If you look at it long enough, it might produce reactions in the brain. It simply puts you into a meditative state.’ – Alex Posada