A Fire in My Belly ‘Original’ (1986-87) by DAVID WOJNAROWICZ

Pour faire suite au billet du 2 décembre :

 

A Fire In My Belly (Film In Progress)
David Wojnarowicz, USA, 1986-87, Super 8mm film, black and white & color, Silent

 

In November 2010, G. Wayne Clough, Secretary of the Smithsonian, removed Wojnarowicz’s short silent film A Fire in My Belly from the exhibit « Hide/Seek: Difference and Desire in American Portraiture » at the National Portrait Gallery after complaints from the Catholic League and Rep. John Boehner. One segment of the film shows ants crawling over a crucifix.

In response, The Andy Warhol Foundation, which had co-sponsored the exhibition, announced that it would not fund future Smithsonian projects, while several institutions, including SFMOMA, scheduled showings of the removed work.

Sol Invictus, Yule, Solstice d’hiver

‘Le 21 décembre MMX, en plus d’être le solstice d’hiver et la pleine lune, il se produira aussi un alignement Terre/Lune/Soleil qui résultera en une éclipse totale ou partielle selon l’endroit où on se trouvera. Une conjonction d’événements assez rare qui ne se produit que tous les 5125 années’



TRAVAUX EN COURS :


Dios Mio! revampé; Transistors ‘Earth Producer Module 440’, Sony TC-350 (Reel-to-Reel), Revox (Reel-to-Reel) & TEAC A-2300 SD (Reel-to-Reel). Merci à Garfield et à Left Hand Pat.


Projection photos sur le clocher de l’église Saint-Jacques (Montréal), février MMXI … Détails à venir. (Pas que je veux vendre le punch mais ça sera jamais aussi fabuleux que le ‘Mapping during 600 years anniversary of the astrological tower clock situated at Old Town Square in center of Prague’)


Québec bannit la religion des garderies subventionnées et des CPE

La religion sera bannie des garderies québécoises à compter du 1er juin 2011, selon ce qu’a appris La Presse Canadienne, jeudi.


En vertu de documents obtenus du ministère de la Famille, Québec s’apprête à interdire toute forme d’enseignement religieux ou de propagande dans les Centres de la petite enfance (CPE) et garderies subventionnées.


En préparation depuis le printemps, la directive sur la place de la religion à la garderie, de même que le guide d’application qui l’accompagne, seront rendus publics vendredi, à Montréal, par la ministre Yolande James.


Environ une centaine de services de garde de différentes confessions – chrétiens, islamiques et juifs, dont certains ultra-orthodoxes et ouvertement dédiés à initier les tout-petits à leurs dogmes et croyances – sont directement visés par l’initiative gouvernementale.


Ils ont donc quelques mois devant eux pour modifier de fond en comble leur programme éducatif.


Les récalcitrants s’exposeront à diverses sanctions, incluant la perte pure et simple de leur subvention, qui couvre la majeure partie des coûts des places à 7 $ par jour.


Les documents précisent de façon explicite et très détaillée ce qui sera désormais permis et interdit, en matière de religion.


«La directive prévoit que les services de garde subventionnés par l’État doivent être exempts d’activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique», peut-on lire dans le guide d’application de six pages qui sera distribué aux responsables de services de garde à travers tout le Québec.


La notion d’«apprentissage religieux» est définie ainsi: «Le fait qu’un enfant soit soumis de façon répétée à des activités visant à lui inculquer la croyance, le dogme ou la pratique d’une religion spécifique».


Rien n’a été laissé au hasard, incluant les activités de bricolage.


En parallèle, le ministère de la Famille a dû s’appliquer à respecter les Chartes des droits, qui professent la liberté religieuse.


En clair, cela donne ceci: une technicienne en garderie soucieuse d’exprimer sa foi pourra, par exemple, durant ses heures de travail, faire une prière, s’adonner aux chants religieux, voire distribuer des bénédictions sans problème. Un lieu de prière pourra aussi être mis à sa disposition.


Par contre, elle ne pourra plus inciter les enfants à faire de même. Elle ne sera pas davantage autorisée à inviter un parent ou un leader religieux à transmettre sa foi. La présence de rabbins, imams, prêtres ou autres ministres du culte ne sera donc plus bien vue à la garderie.


Les responsables de garderies apprendront qu’il ne sera plus toléré qu’on «encourage, supervise, fasse mémoriser ou réciter une prière, un chant religieux ou une bénédiction afin d’amener les enfants à intégrer une croyance liée à une religion spécifique».


Cependant, on ne cherchera pas à proscrire certaines «manifestations» d’inspiration religieuse, qu’on pense à une petite fête d’enfants à l’approche de Noël.


Il n’est pas non plus question de forcer les garderies à décrocher le crucifix ou tout autre objet religieux des murs d’une garderie, en autant qu’il ne serve pas à quelque forme d’activité pédagogique que ce soit.


La directive vise aussi à éviter toute forme de discrimination religieuse: un responsable de garderie ne pourra pas refuser une place à un enfant, sous prétexte que lui ou ses parents ne pratiquent pas la «bonne» religion.


Il reste à savoir si la nouvelle orientation sera respectée et appliquée. À cette fin, le ministère est en train de procéder à l’embauche d’une quarantaine d’inspecteurs, qui s’ajouteront aux 18 déjà en fonction. Ils recevront tous une formation spéciale destinée à les rendre aptes à déceler les manquements à la directive.


Un comité spécial tranchera les cas litigieux.


Certaines garderies appartiennent à des leaders ou organismes religieux ou sont dirigées par eux. Ils pourront les conserver, en autant qu’ils adaptent leur programme éducatif aux nouvelles exigences.


Pour l’heure, après avoir mené au cours des derniers mois une série de consultations auprès des premiers intéressés, Québec ne s’attend pas à ce que sa directive soit défiée ou contestée en cour, a-t-on appris.


Certains ont quand même dit craindre l’arrivée d’une «police religieuse».


La nouvelle directive gouvernementale fait suite à un reportage de La Presse Canadienne, en mars dernier, qui révélait que des leaders islamiques et juifs, certains ultra-orthodoxes, dirigeaient des garderies subventionnées qui servaient à dispenser leurs dogmes aux tout-petits.


Peu après, en avril, le ministre de l’époque, Tony Tomassi, avait dit qu’une directive viendrait mettre un terme à cette pratique.



Jocelyne Richer
La Presse Canadienne