In girum imus nocte et consumimur igni (1978) de GUY DEBORD

À écouter religieusement par temps turbulents


In girum imus nocte et consumimur igni
Guy Debord, France, 1978, 100 min


« Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu »


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On the Passage of a few People through a Rather Brief Moment in Time: The Situationist International 1956-1972
Branka Bogdanov, USA, 1989, 22 min


A video documentary combining exhibition footage of the Situationist International exhibitions with film footage of the 1968 Paris student uprising, and graffiti and slogans based on the ideas of Guy Debord (one of the foremost spokesmen of the Situationist International movement). Also includes commentary by leading art critics Greil Marcus, Thomas Levine, and artists Malcolm Mac Laren and Jamie Reid.

Les Statues Meurent Aussi (1953) de CHRIS MARKER & ALAIN RESNAIS

‘Dieu lui a montré le chemin, il imite Dieu et c’est ainsi qu’à son tour, il invente l’Homme’

Les Statues Meurent Aussi
Chris Marker et Alain Resnais, France, 1953, 30 min

 

Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l’histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l’art. Cette botanique de la mort, c’est ce que nous appelons la culture.

 

Les Statues Meurent Aussi (1953) de CHRIS MARKER & ALAIN RESNAIS

Sans Soleil (1983) de CHRIS MARKER

‘L’éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps’

Sans Soleil
Chris Marker, France, 1983, 100 min

 

Le réalisateur incarne un cameraman fictif, Sandor Krasna, rédacteur de lettres lues tout au long du film par Florence Delay. Dans ses écrits, il va traiter successivement du temps, de la mémoire, de la fragilité humaine face aux séismes du Japon ou encore face à la famine, menace constante au Cap Vert ou en Guinée-Bissau. Le cinéaste voyage alors aux « deux pôles extrêmes de la survie » tel qu’il le dit lui-même. Il montrera non pas les difficultés pour ces sociétés à s’en sortir, mais plutôt leur façon de vivre et d’exister au-delà de ce qui peut leur coûter la vie. Car comme il l’annonce : « Moi, ce que je veux vous montrer, ce sont les fêtes de quartier ». – WIKI

Free Radicals (1958) de LEN LYE

Free Radicals
Len Lye, UK, 1958, 5 min

 

Len Lye est connu pour avoir réalisé le premier film dessiné à la main directement sur celluloid dès 1921. Il réalise de nombreux films en Angleterre dans les années 30, dont Colour Box et Kaleidoscope qui contiennent des formes géométriques mouvantes animées.’

 

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On le met en relation avec Opus-1 (1964) de Pierre Hébert (on en parlait ici).

Voyageur Diurne (1966) d’ÉTIENNE O’LEARY

 
Voyageur Diurne
Étienne O’Leary, tourné à Paris, 1966, 9 min

 

Le dvd Étienne O’Leary : films 1966-1968 est disponible via l’Institut pour la Coordination et la Propagation des Cinémas Exploratoires (ICPCE) & la trame sonore via Tenzier (on en parlait brièvement ici). L’édition dvd comprend l’ensemble du travail cinématographique d’Étienne O’Leary. Figure de proue de l’underground et initiateur d’un nouveau language cinématographique, les images évanescentes et incandescentes du cinéma de O’Leary ont été tournées à Paris dans l’effervecance de la deuxième moitié des années soixante. Y apparaissent de nombreux acolytes lumineux tel Pierre Clémenti, Jean-Pierre Bouyxou et Pierre Molinier …