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L’Abbatiale de la LITURGIE APOCRYPHE maintenant sur YouTube (February 18, 2016)
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L’Église catholique a inscrit mardi pour la première fois dans son droit interne un article explicite sur les crimes sexuels commis par des prêtres contre des mineurs, un ajout réclamé de longue date par les victimes de pédophilie.
Le Code de droit canonique, qui régit l’Église sur tous les continents en parallèle avec la justice civile des différents pays, définit actuellement les crimes sexuels commis par le clergé contre les mineurs sous le simple intitulé du non-respect du sixième commandement de la Bible : Tu ne commettras pas l’adultère.
Or, cette formulation très ecclésiale évoquant le non-respect du vœu obligatoire de célibat était dénoncée comme désuète et obscure, au regard de l’avalanche de scandales de pédocriminalité dévoilés ces dernières années au sein de l’Église, aux États-Unis, au Chili ou encore en Allemagne.
Le Vatican a présenté mardi un remaniement assez complet de l’un des livres de son droit canon datant de 1983, celui portant sur les sanctions pénales. Ces changements entreront en vigueur en décembre.
Dans une introduction, le pape François explique que la révision vise à rééquilibrer le rapport entre justice et miséricorde qui a parfois été mal interprété entraînant un climat de laxisme au sein de l’Église concernant en particulier des cas d’abus sexuels sur mineurs.
La plus grande précision apportée sur les crimes sexuels sur mineur ressort comme l’une des principales nouveautés, même s’ils étaient déjà punis dans le droit canon. Dans une section intitulée délits contre la vie, la dignité et la liberté humaines, la législation vaticane punira désormais un délit contre le sixième commandement du Décalogue avec un mineur ou une personne habituellement affectée d’un usage imparfait de la raison ou avec une personne à laquelle le droit reconnaît une protection similaire.
Sera également puni tout prêtre, mais aussi désormais tout religieux ou laïc ayant un poste dans l’Église, qui conduit un mineur à participer à des exhibitions pornographiques ou qui conserve des images pédopornographiques.
Les peines, qui doivent être examinées au cas par cas, peuvent aller jusqu’à l’exclusion de l’Église.
L’Église n’a certes pas abandonné sa formulation séculaire traditionnelle sur le sixième commandement de la Bible, peu en phase avec les justices civiles de la planète, mais elle y ajoute donc la mention des mineurs.
Au cours d’une conférence de presse mardi, Mgr Filippo Iannone, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, s’est référé aux récents très graves épisodes de pédophilie au sein de l’Église pour évoquer un choix exprimant la volonté du législateur de réaffirmer la gravité de ce crime et l’attention à porter aux victimes.
La prescription de tels crimes sexuels reste inchangée à vingt ans, ce qui pourra décevoir les victimes. D’autant que le nouveau Code pénal inclut une prescription légèrement allongée pour de nouveaux délits financiers.
C’est la justice ecclésiale qui se penche sur les soupçons d’abus sexuels afin de décider de défroquer un prêtre après une enquête interne, voire l’emprisonner. Ce qui n’empêche pas les procès devant la justice civile dans les pays où les faits ont été commis.
Avant un sommet inédit d’évêques de tous les continents convoqué par le pape en février 2019 pour lutter contre les agressions sexuelles, des victimes avaient exigé notamment une définition plus claire des crimes sur mineurs.
Sans être une révolution, il s’agit d’un pas supplémentaire dans l’arsenal de lutte contre la pédocriminalité souhaitée par le pape François.
En 2019, le pape François a levé le secret pontifical sur ces délits. Cela signifie que les plaintes, les témoignages et les documents des procès internes à l’Église concernant des agressions sexuelles peuvent être livrés aux magistrats de la justice civile.
La même année, le pape argentin avait changé la loi canon pour rendre obligatoire le signalement de tout soupçon d’agression sexuelle ou de harcèlement à la hiérarchie de l’Église.
L’Église n’oblige en revanche pas ses membres à signaler les cas aux autorités judiciaires du pays dont ils dépendent, sauf là où la loi locale l’impose. La nouvelle législation vaticane présentée mardi incorpore par ailleurs de nouveaux délits comme la tentative d’ordonner des femmes, un acte qui encourt la peine d’excommunication, peut-on lire, comme un rappel à l’ordre aux plus progressistes de l’Église qui plaident pour cette ouverture.
Agence France-Presse
Radio-Canada
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bishop-accountability.org : Documenting the Abuse Crisis in the Roman Catholic Church
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La névrose chrétienne (1976) par le Docteur PIERRE SOLIGNAC (May 25, 2012)
Raising Lucifer, Part ONE & TWO
Brian Butler, USA, 2015, 12 min
The Making of KENNETH ANGER‘s Lucifer Rising
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The Man We Want to Hang (2002) by KENNETH ANGER (December 17, 2010)
Mouse Heaven (2004) by KENNETH ANGER (December 16, 2010)
KENNETH ANGER’s Hollywood Babylon (December 16, 2010)
Inauguration Of The Pleasure Dome (1954) by KENNETH ANGER (November 6, 2010)
Death (2008) by KENNETH ANGER (October 8, 2010)
Brush Of Baphomet (2009) by KENNETH ANGER (October 8, 2010)
KENNETH ANGER’s new short-film (for Missoni’s new ad campaign) (July 27, 2010)
KENNETH ANGER At Sprüth Magers, London (February 22, 2010)
Lucifer Rising (1972) by KENNETH ANGER (December 31, 2009)
The LUCIFER RISING Suite 4 x Vinyl LP Box Set (December 31, 2009)
Invocation Of My Demon Brother (1969) by KENNETH ANGER (November 26, 2009)
(…) À partir de quand peut-on dire que ça (les actions commises par l’Église Catholique) – telle organisation, qui s’est comportée de telle façon, qui a fait tant de victimes … À partir de quand dit-on que c’est une organisation criminelle?
– Alain Crevier à l’émission de radio Midi Info de Radio-Canada, édition du 20 décembre 2018 (12 h 21 Des prêtres accusés d’actes pédophiles dans l’Illinois : Le regard d’Alain Crevier)
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KAMLOOPS – Les restes de 215 enfants ont été retrouvés enterrés sur le site d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique.
La chef Rosanne Casimir, de la Première Nation Tk’emlups te Secwépemc, a déclaré jeudi dans un communiqué que la nature des restes avait été confirmée la fin de semaine dernière avec l’aide d’un spécialiste en radars pénétrants.
Mme Casimir a qualifié cette découverte de « perte impensable dont on a parlé, mais qui n’a jamais été documentée au Pensionnat indien de Kamloops ».
Elle a précisé que les décès ne semblaient pas documentés, bien qu’un archiviste du musée local travaille avec le Royal British Columbia Museum pour voir si des archives sur les décès peuvent être trouvées.
Certains des enfants n’avaient que 3 ans, a-t-elle noté.
L’école était autrefois la plus grande du système des pensionnats autochtones du Canada.
« Compte tenu de la taille de l’école, avec jusqu’à 500 élèves inscrits et fréquentant à tout moment, nous comprenons que cette perte confirmée touche les communautés des Premières Nations de la Colombie-Britannique et d’ailleurs », a déclaré Mme Casimir par communiqué.
La chef a déclaré que le travail d’identification du site avait été dirigé par le département des langues et de la culture de la Première Nation aux côtés des gardiens du savoir cérémoniels, qui s’assuraient que le travail était conforme aux protocoles culturels.
Les dirigeants de la communauté Tk’emlups te Secwépemc « reconnaissent qu’ils ont la responsabilité de s’occuper de ces enfants perdus », a déclaré Mme Casimir.
L’accès aux dernières technologies permet un véritable décompte des enfants disparus et, espérons-le, apportera un peu de paix à ces vies perdues, a-t-elle ajouté dans le communiqué.
Les travaux ont été financés par une subvention du gouvernement provincial, a-t-elle déclaré.
Mme Casimir a indiqué que les responsables de la bande informent les membres de la communauté et des communautés environnantes qui avaient des enfants qui fréquentaient l’école.
« C’est le début, mais, étant donné la nature de cette nouvelle, nous avons estimé qu’il était important de partager immédiatement », a-t-elle déclaré.
L’Autorité sanitaire des Premières Nations a qualifié la découverte des enfants d’« extrêmement douloureuse » et a déclaré dans un site web qu’elle « aura un impact significatif sur la communauté de Tk’emlúps et sur les communautés desservies par ce pensionnat ».
Le PDG de l’Autorité sanitaire, Richard Jock, a laissé entendre que la situation avait le potentiel d’affecter les membres des Premières Nations de la Colombie-Britannique et de tout le pays.
« Le fait que cette situation existe n’est malheureusement pas une surprise et illustre les effets néfastes et durables que le système des pensionnats autochtones continue d’avoir sur les membres des Premières Nations, leurs familles et leurs communautés », a écrit M. Jock dans un article publié en ligne.
L’Autorité sanitaire a déclaré que des soutiens immédiats pour la nation Tk’emlúps avaient été identifiés par l’intermédiaire de son équipe de santé et que ses équipes étaient en attente pour répondre à d’autres besoins.
L’école de Kamloops a fonctionné entre 1890 et 1969. Le gouvernement fédéral a repris l’établissement de l’Église catholique, et il a été utilisé comme école de jour jusqu’à sa fermeture en 1978.
La Commission de vérité et réconciliation a publié son rapport final sur les pensionnats autochtones il y a plus de cinq ans. Le document de près de 4000 pages détaille les mauvais traitements graves infligés aux enfants autochtones dans les établissements, où au moins 3200 enfants sont morts après de mauvais traitements et de la négligence.
La Presse Canadienne
La Presse
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bishop-accountability.org : Documenting the Abuse Crisis in the Roman Catholic Church
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La névrose chrétienne (1976) par le Docteur PIERRE SOLIGNAC (May 25, 2012)
Québec…?
Canada, 1967, 28 min
Ce court métrage documentaire est un fascinant portrait du Québec urbain et rural à la fin des années 1960, alors que la province fait son entrée dans la modernité. L’œuvre collective réalisée pour le ministère de l’Industrie et du Commerce du Québec fait appel à plusieurs figures québécoises majeures, dont Michel Brault, Gilles Groulx et Gérald Godin.
« Ils étaient quarante-quatre » …