Le cardinal Ouellet aurait négocié la démission du cardinal O’Brien

Le cardinal québécois Marc Ouellet aurait aidé à négocier la démission du cardinal britannique Keith O’Brien, qui a récemment admis certaines inconduites sexuelles, selon ce que rapporte la presse anglaise.


Le cardinal O’Brien est le plus important dirigeant de l’Église catholique au Royaume-Uni. Il a annoncé sa démission la semaine dernière, après que cinq hommes l’aient accusé de leur avoir fait des avances sexuelles.


Le Vatican prétend que le cardinal O’Brien a remis sa démission en novembre dernier, en anticipation de son 75e anniversaire. Mais des informations ont fait surface selon lesquelles un homme s’était plaint au Vatican de son comportement en octobre, soit un mois plus tôt.


Le cardinal Ouellet aurait ensuite aidé le Vatican à négocier avec le cardinal O’Brien une entente en vertu de laquelle il prendrait docilement sa retraite pour éviter de plonger l’Église catholique dans l’embarras.


Le cardinal Ouellet est le préfet de la Congrégation pour les évêques et un des candidats les plus en vue pour succéder à Benoît XVI.


Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a refusé de répondre à toute question à ce sujet.



La Presse canadienne
Le Devoir

Benoît XVI acclamé par la foule pour son ultime audience

À la veille de sa démission historique, Benoît XVI a été acclamé par une foule chaleureuse, mercredi au Vatican, lors d’adieux émouvants au cours desquels il a évoqué « les eaux agitées » de son pontificat et assuré que « Dieu ne laisse pas couler la barque » de l’Église.


Devant quelque 150 000 personnes qui l’applaudissaient à tout rompre, en brandissant des drapeaux et des banderoles disant « merci » dans toutes les langues, Joseph Ratzinger a évoqué « les eaux agitées » de ses huit ans de pontificat.


Auparavant, par un temps frais mais avec un grand soleil, il avait fait un long tour de la majestueuse place en papamobile décapotée. Voûté et frêle, mais souriant et ému, à l’approche de ses 86 ans, il s’est arrêté à plusieurs reprises pour embrasser des bébés et des enfants.


Lors de son ultime audience publique, la 348e, il a aussi exprimé sa confiance dans l’Église et les simples fidèles rencontrés sur les cinq continents qu’il a remerciés longuement dans plusieurs langues, du portugais à l’arabe, de l’italien au polonais.


« Je suis vraiment ému et je vois l’Église vivante », a-t-il lancé à plusieurs reprises, en réponse aux acclamations de la foule qui scandait son nom en italien, « Benedetto, Benedetto ! »


L’accent était mis sur la confiance dans l’avenir. Mais, durant le pontificat, a-t-il reconnu, « il y a eu aussi des moments pas faciles, dans lesquels les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l’histoire de l’Église ».



Des controverses


Le pontificat de Benoît XVI a été ponctué de controverses, notamment sur la levée de l’excommunication d’un évêque révisionniste, mais surtout sur la gestion d’un vieux scandale sordide dans l’Église, celui des centaines de prêtres pédophiles que la hiérarchie a parfois protégés. Plus récemment, le scandale Vatileaks a révélé de nouvelles intrigues au Vatican, tandis que la presse évoquait la présence d’un « lobby gai ».


« Le Seigneur semblait dormir, mais j’ai toujours su que la barque de l’Église n’est pas mienne, n’est pas nôtre, mais qu’elle est Sa barque et qu’Il ne la laisse pas couler », a souligné Benoît XVI, en référence à un célèbre passage de l’Évangile où les apôtres s’affolent dans la tempête sur le lac de Tibériade, le Christ endormi à côté d’eux dans la barque.


« Dieu guide son Église, la soutient toujours et aussi dans les moments difficiles », a-t-il affirmé dans une dernière recommandation, en demandant à 1,2 milliard de catholiques de prier pour les cardinaux qui devront élire son successeur en conclave le mois prochain.


Benoît XVI a envoyé simultanément à ses 2,5 millions de « followers » ce qui pourrait être le dernier twitt de son pontificat, leur demandant de redécouvrir « la joie d’être chrétien ».


Le pape est longuement revenu sur sa décision de démissionner, qui n’a pas été toujours bien comprise, y compris par les catholiques : « Aimer l’Église signifie aussi avoir le courage de faire des choix difficiles », a-t-il dit, se déclarant « conscient de la gravité et de la nouveauté » de sa décision.


« Je ne reviens pas à la vie privée, à une vie de voyages, de rencontres, de réceptions, de conférences, etc. Je n’abandonne pas la croix, mais je reste d’une façon nouvelle près du Seigneur crucifié. Je n’assume plus le pouvoir de la charge du gouvernement de l’Église, mais je demeure dans le service de la prière », a-t-il dit.


Dans la foule, de nombreux laïcs, mais aussi des religieux, dont une soixantaine de cardinaux. « C’est vraiment une joie pour nous d’être là aujourd’hui pour ce moment historique », confiait Alban, qui étudie au séminaire français de Rome.


Anna Santamaria, retraitée d’Orte, qui voulait « le voir une dernière fois », dit « comprendre sa décision ». « À son âge, c’est trop difficile », a-t-il dit. Alors que Leonardo Rossi, un jeune de l’Opus Dei, n’est pas du même avis : « Ce n’était pas le moment, avec tous les problèmes que traverse l’Église. »



Grands moments


Des paraboles de télévision et des écrans géants étaient installés, comme à tous les grands moments, des funérailles de Jean-Paul II en 2005 à sa béatification en 2011.


Si l’audience a respecté le même déroulé que les autres, il n’y a en revanche pas eu de baciamano, ce défilé de personnes qui ont le privilège de baiser l’anneau du pape et d’échanger quelques mots avec lui. Le pape ne voulait marquer aucune différence en ce moment de départ, entre les gens importants et les anonymes.


Le pape allemand, qui a pris la décision historique de démissionner, est le premier pontife à le décider librement en sept siècles.


Il avait annoncé le 11 février qu’il n’avait plus les forces d’assumer ses fonctions face aux défis d’un monde en pleine mutation.


Jeudi, Joseph Ratzinger quittera le Vatican, sans cérémonie, pour se retirer sous le titre de « Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérite » dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo. Puis il s’installera dans un monastère, caché aux yeux du monde, sur la colline du Vatican.


Avec une simplicité correspondant à son tempérament, le pape mettra fin à ses fonctions jeudi à 19 h GMT. Rien ne marquera cet instant.



Agence France-Presse
Le Devoir

Le pape Benoît XVI quittera ses fonctions le 28 février

ROME – Évoquant une santé chancellante, le pape Benoît XVI a annoncé lundi qu’il démissionnera le 28 février, devenant ainsi le premier souverain pontife à prendre cette décision en près de 600 ans.


Un conclave sera maintenant organisé de manière à choisir un nouveau pape d’ici la fin du mois de mars.


Parmi ses successeurs potentiels, on mentionne d’emblée le cardinal québécois Marc Ouellet, qui est actuellement préfet de la Congrégation pour les évêques.


Le pape de 85 ans a annoncé sa décision en latin, à l’occasion d’une rencontre avec des cardinaux au Vatican lundi matin.


Il a expliqué que le devoir d’un pape – le leader de plus d’un milliard de catholiques à travers le monde – nécessite à la fois «la vigueur du corps et de l’esprit».


Benoît XVI a déclaré que sa décision est «de grande importance pour la vie de l’Église». «Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien, a-t-il déclaré aux cardinaux. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les uvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière».


«Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié», a ajouté Benoît XVI.


Le dernier pape à avoir démissionné était Grégoire XII, qui avait quitté ses fonctions en 1415 pour mettre fin au grand schisme d’Occident né de la rivalité entre différents prétendants à la papauté.


Le Vatican devrait maintenant organiser un conclave d’ici le milieu du mois de mars, puisque la période de deuil qui suivrait traditionnellement la mort d’un pape n’aura pas besoin d’être respectée.


Plusieurs cardinaux bien en vue peuvent aspirer à la papauté, mais aucun ne fait figure de favori — soit la même situation que celle qui prévalait en 2005, quand Benoît XVI a été choisi après le décès de Jean-Paul II. Les cardinaux Angelo Scola et Christoph Schoenborn, qui sont respectivement les archevêques de Milan et de Vienne, seraient aussi sur les rangs pour lui succéder.


L’ancien cardinal Ratzinger prévoyait déjà se retirer dans sa Bavière natale quand il a été élu pape à l’âge de 78 ans.



Associated Press
Le Devoir


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A sign from above? Lightning strikes Vatican hours after Pope’s shock resignation
Paul Cockerton, Mirror.co.uk, 11 Février 2013



The lightning touched the roof of St. Peter’s Basilica, one of the holiest Catholic churches, hours after Benedict XVI’s shock announcement. LIRE.


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Le prochain pape sera-t-il Québécois?
Michel Arseneault, L’actualité, 17 Décembre 2012


Le Québécois Marc Ouellet est parmi les papabili, ces cardinaux pressentis pour devenir le prochain souverain pontife. Il serait même papabilissimo. En clair : très, très papabile ! LIRE.

Harper introduit la foi chrétienne dans les programmes de l’ACDI

Tout en coupant les fonds de nombreux organismes de coopération internationale, Ottawa subventionne de plus en plus généreusement les ONG religieuses, surtout celles qui ont pour mission de répandre la foi.


C’est ce qui ressort d’une recherche menée par François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire, dont les résultats doivent être publiés ce printemps dans la Revue canadienne d’études du développement.


Son équipe de chercheurs a passé au peigne fin les déclarations de revenus de 198 ONG canadiennes de coopération internationale qui se partageaient, en 2010, une enveloppe de 366 millions de l’ACDI (Agence canadienne de développement international).


Leur conclusion: entre 2005 et 2010, les subventions des ONG laïques ont augmenté de 5%, passant de 226 à 237 millions. Pendant la même période, l’enveloppe annuelle des ONG religieuses est passée de 90 à 129 millions, soit une hausse de 42%.


La part du lion de cette augmentation est allée à une douzaine d’ONG de l’Ouest canadien, qui ont reçu 50 millions en 2010, contre 29 millions cinq ans plus tôt – une hausse de 72%. Or, parallèlement à leur mission humanitaire, ces ONG se vouent ouvertement à l’évangélisation.


Des exemples? L’organisation humanitaire Africa Community Technical Services a reçu 655 000$ de l’ACDI en 2010, presque trois fois plus qu’en 2005. Sur son site web, cette ONG de Colombie-Britannique affirme mener son action «sous l’autorité des écritures», et chercher «à glorifier notre Seigneur Jésus».



«C’est très idéologique»


Le prosélytisme de Cause Canada est encore plus affirmé. «Nous prions pour que notre identification avec Jésus, notre souci de la justice et notre démonstration concrète de l’amour de Dieu […] attirent les gens vers le Christ», lit-on sur son site internet. Cette ONG albertaine a reçu 483 000$ de l’ACDI en 2010, une augmentation de 32% comparativement à 2005.


«Ces résultats indiquent que le niveau de financement accordé aux ONG religieuses en général, et celles exerçant des activités de prosélytisme en particulier, a considérablement augmenté sous le gouvernement conservateur», affirme François Audet, professeur à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, dans la présentation de son article.


Selon lui, les années Harper ont été marquées par une «confessionnalisation» des politiques canadiennes d’aide au développement. «Rien ne prouve que cette rupture va dans le sens de l’efficacité, c’est très idéologique. Peu à peu, on change la vocation de l’aide internationale», juge le chercheur.


Quand on lui demande de commenter l’étude, l’ACDI se contente de dire qu’elle «reçoit plus de propositions qu’elle ne peut en accepter», que les subventions sont octroyées au mérite, là où les «programmes sont les plus susceptibles de donner des résultats concrets.»



Pas de surprise


La recherche de François Audet n’a pas causé de grande surprise dans le réseau d’ONG de coopération internationale. «Ça confirme les tendances que nous voyons se dessiner depuis quelques années, sans pouvoir mettre de chiffres dessus», dit Chantal Havard, porte-parole du Conseil canadien pour la coopération internationale.


Gervais L’Heureux, directeur de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale, rappelle que de nombreux organismes, comme Alternatives ou le Centre international de solidarité ouvrière (CISO), perdent leur financement. «Pendant ce temps, on donne de l’argent à des ONG religieuses sans grande expérience en coopération internationale.»


Les conclusions de la recherche dirigée par François Audet «donnent des frissons dans le dos», proteste Michèle Asselin, coordonnatrice de CISO.


Cet organisme, fondé par des centrales syndicales, vient en aide, entre autres, aux travailleurs des maquiladoras mexicaines. Il y a deux ans, l’ACDI a refusé de renouveler le financement du projet, sous prétexte que le nord du Mexique est devenu «trop dangereux», relate Mme Asselin. Elle-même lit dans cette décision une volonté d’écarter du financement fédéral les organismes voués à la défense des droits et libertés.


Mais à l’autre bout du pays, Cause Canada, qui a vu sa subvention augmenter de façon substantielle en 2010, rejette l’analyse de François Audet. La directrice Beverley Carrick nie se livrer à du prosélytisme et affirme être simplement «motivée» par sa foi.



Incertitude généralisée


Grâce aux fonds de l’ACDI, l’organisme a financé un programme d’alphabétisation et de microcrédit pour femmes au Guatemala, au Honduras et en Sierra Leone. Mais ces fonds sont actuellement épuisés et comme d’autres ONG, Cause Canada ne sait pas ce qui l’attend, d’ici le prochain «appel de propositions» de l’ACDI.


Car au-delà du virage religieux constaté par François Audet, tout le réseau de coopération internationale vit à l’heure de l’incertitude. Dans son dernier budget, le gouvernement Harper a annoncé des coupes de 8% du budget de l’ACDI pour les trois prochaines années. L’ACDI a lancé son dernier appel général de propositions au printemps 2011. Parallèlement, elle encourage de plus en plus les partenariats avec le secteur privé. Tous ces changements créent beaucoup d’inquiétude parmi les ONG de coopération internationale, qu’elles soient religieuses ou pas.


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LES FAITS SAILLANTS DE L’ÉTUDE


Dans sa recherche, François Audet a épluché les déclarations de revenus de 198 ONG canadiennes de coopération internationale qui ont droit au statut d’organisme de charité et reçoivent des fonds de l’ACDI. Les constats:


Entre 2001 et 2005, sous un gouvernement libéral, l’ACDI s’est montrée plus généreuse envers les organismes laïcs, qui ont vu leur enveloppe budgétaire passer de 178 à 226 millions (une augmentation de 27%), tandis que les subventions versées aux organismes religieux ont baissé de 95 à 90 millions (une baisse de 4,6%).


La tendance s’est renversée après l’arrivée au pouvoir des conservateurs de Stephen Harper, alors que les fonds des organismes religieux ont explosé de 42%, pour atteindre 129 millions. La part du lion est allée aux organisations vouées au prosélytisme, qui ont vu leur budget augmenter de 72%.


– L’enveloppe budgétaire des organismes séculiers a connu une hausse de 5%.


– L’ACDI s’est montrée particulièrement généreuse envers des ONG religieuses basées à l’ouest de l’Ontario, qui ont reçu 46 millions en 2010, plus du double des 21 millions qu’elles avaient touchés en 2005.


– Pendant ce temps, toujours dans l’Ouest, les ONG laïques ont vu leur enveloppe budgétaire passer de près de 12 millions à 14,7 millions.


– Au Québec et dans l’Est du Canada, les subventions des ONG religieuses sont passées de 16,3 à 19,5 millions, une hausse de près de 20%. Tandis que les organismes laïcs, eux, ont bénéficié d’une hausse de 6%, passant de 60 à 64 millions.


L’équipe de chercheurs s’est basée sur la mission des organismes, telle que stipulée sur leur site web, pour faire la distinction entre leur nature laïque, religieuse ou prosélyte.



Agnès Gruda
La Presse

Une croix de 50 mètres sur la 20

Le maire Jean Tremblay de Saguenay vient de se trouver un nouvel allié dans sa Croisade pour la chrétienté. Après avoir vendu le fameux restaurant Madrid à Immostar, Richard Arel a acheté d’autres terrains deux kilomètres plus à l’ouest, sur l’autoroute 20. À coté de sa nouvelle halte routière, il plantera «la plus haute croix au monde» !


D’une hauteur de 50 mètres, elle sera plus imposante que celle du Mont Royal, à Montréal.


Pourquoi une telle installation ? «Parce que je suis fier des mes origines, je suis fier de mon passé, répond Richard Arel. Moi, je suis du côté du maire Tremblay, du maire [Yves] Lévesque de Trois-Rivières.» Ces deux élus veulent continuer de faire la prière au début du conseil de Ville, en violation d’une décision du Tribunal des droits de la personne.


La croix ne sera pas le seul élément «surdimensionné» du projet de l’ancien propriétaire du Madrid. Située à la sortie 200 de la 20, à la jonction avec la 55, son «Complexe Big Foot 200» sera «la plus grosse halte routière au Canada». Un projet de «12 à 14 millions de dollars», selon Richard Arel, qui a acheté des terrains de deux millions de pieds carrés en 2012 pour le réaliser.


Le stationnement qu’il compte aménager pour les camions remorques et les gros véhicules récréatifs comptera pas moins de 250 places. Les plus grand des trois bâtiments fera 20 000 pieds carrés. Richard Arel y aménagera trois restaurants de différents types, pouvant accueillir 250 personnes.


Le promoteur disposera 80 dinosaures autour des bâtiments, dont un brachiosaure de 15 mètres. Les gros camions «big foot» américains reprendront aussi du service, et une enseigne électronique sera installée à une hauteur de près de 30 mètres.


Sa station-service compterait une douzaine de pompes à essence. «On y vendra de l’essence, des souvenirs et des feux d’artifice», mentionne le communiqué de Richard Arel. Un autre bâtiment destiné aux camionneurs jouxtera six pompes à diesel à haut débit pour les camions. LIRE.



Hugo Joncas
Les affaires.com